Notre ambition : redonner vie à nos villes et à nos villages, autour de leurs quartiers, de leurs commerces, de leurs familles et de leur inestimable patrimoine culturel.
Pour cela, les grands thèmes défendus par nos candidats à l’occasion des élections municipales en 2008 s’articulent autour de quatre axes majeurs que nous voulons les plus équilibrés possible :
- favoriser le commerce de quartier, car il renforce le lien social, facilite la vie des familles et des personnes seules, car il est créateur d’emplois ;
- attirer les entreprises, pour que nos communes rurales ou de banlieue ne soient plus des cités-dortoirs et que les salariés puissent travailler plus près de chez eux ;
- aider les familles, en reconnaissant leur contribution irremplaçable à l’éducation, à la transmission des valeurs et à la solidarité, en leur redonnant un rôle politique et notamment une participation aux décisions sur les sujets locaux ;
- promouvoir le patrimoine culturel, qui est à la fois le fruit et le fondement de la vie en société.
- Cela passera nécessairement par l’amélioration du cadre urbain, en particulier l’environnement, la circulation et le stationnement.
- Cela passera aussi et surtout par une vraie démocratie de proximité, par l'amélioration du dialogue entre les habitants et la mairie, à travers une véritable mesure institutionnelle locale : donner aux quartiers et aux villages des conseils vraiment représentatifs.
Mais la démocratie de proximité ne sera effective que si l’autorité des maires vis-à-vis de l’administration et des conseils territoriaux est réaffirmée. Voilà pourquoi nous demandons l’adoption de réformes reconnues partout comme indispensables :
- regrouper les petites communes en « pays », afin de constituer des collectivités locales de taille suffisante pour qu’elles aient une réelle capacité d’action en regroupant des moyens aujourd’hui dispersés. Dans ces « pays », les communes actuelles continueront à avoir un conseil qui sera l’équivalent des conseils de quartier des villes de plus de 50.000 habitants.
- rendre autonomes les arrondissements des grandes villes, pour rapprocher les décisions des citoyens et leur donner la possibilité de s’exprimer.
Par ailleurs, il est bien entendu que de tels changements (redécoupages des territoires et regroupements) ne doivent pas être l’objet de décisions parisiennes mais passeront nécessairement par des référendums locaux. Quant aux arrondissements des grandes villes, ils bénéficieront des mêmes prérogatives que les municipalités de villes moyennes, ce qui n’est que justice.
Nos propositions sont concrètes et équitables. Pour qu’elles aboutissent, il est indispensable de bousculer un système bloqué dans ses habitudes et ses privilèges. Il faut accepter le changement. Nous comptons sur vous pour nous faire entendre.