Compte tenu de ce qu'elles demandaient avant, je n'ose imaginer ce qu'elles exigent aujourd'hui.
En faisant cela, elles refusent de faire leur métier. Dans n'importe quel commerce, cela s'appellerait un refus de vente, et serait condamné.
C'est d'autant plus grave que les banques sont un point de passage obligatoire : notre salaire, nos virements (TIP ou non), notre achat d'actions, notre achat de métaux précieux, etc...
Si nous ne pouvons pas emprunter, qu'allons nous faire de notre apport personnel, provisoirement inutilisable ? Le placer à la banque sur un placement à intérêt me paraît immoral en raison des refus de prêts évoqués. L'achat d'actions ou de métaux précieux comporte tout de même un risque. L'achat d'un bien immobilier limité au montant de votre disponibilité entrainera des frais de mutation.
Il ne reste qu'une solution : revenir à la mentalité de nos grands-parents (ou arrière-grands-parents), réduire notre train de vie, et ne plus dépenser que l'argent que nous possédons dans notre bas de laine. Se nourrir, se loger, s'habiller, satisfaire nos besoins vitaux, mais pas au-delà de l'argent que nous possédons déjà.
Je ne suis pas certain que ce soit la manière d'assurer la croissance de l'économie, l'amélioration de la productivité des entreprises et de l'emploi et le redressement du budget de l'Etat.
Puisque les banques disposent d'un oligopole (qui va jusqu'à l'utilisation commune du fichier Banque de France), qui font qu'elles ne sont ni des commerçants ordinaires, ni des fonctionnaires, ne serait-ce pas le rôle de l'Etat, en contrepartie de ces avantages incroyables, de les obliger à rendre le service qui justifie leur existence ?