Et c'est reparti !
Avec le "Karachigate", c'est à travers le problème de rétrocommissions, l'attentat contre des Français, finalement le financement de la campagne électorale de M. Balladur.
Vrai, ou faux ? Nous l'ignorons. Mais désormais la justice est saisie, mais aussi (et surtout ?) l'opinion et la rumeur publique.
Ce qui est intéressant, c'est que M. Sarkozy était alors allié à M. Balladur, et donc qu'en attaquant ce dernier c'est bien le futur président qui est visé.
Par ailleurs, le candidat Balladur n'était pas alors un candidat de seconde zone, en mal de financement. Il était le candidat du RPR, c'est bien M. Chirac qui était l'outsider, les pronostics lui donnant longtemps peu de chances de succès.
Dans ces conditions, M. Balladur avait-il vraiment besoin de financement occulte ?
C'est douteux. Mais c'est ce qui est regrettable avec ce système républicain, c'est que chaque évènement est motif de doute, motif de soupçon, motif de rumeur.
Ce système est le doute à lui tout seul.