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Alliance Hauts-de-Seine

L’Alliance Royale est une formation politique fondée en 2001 et regroupant des "citoyens" (habitants de la Cité) convaincus  qu’il est temps de reposer la question des institutions dans le débat politique français. L’Alliance Royale a non seulement pour ambition de faire redécouvrir la monarchie à nos compatriotes, mais également d’inviter la France à préparer son avenir dans ses institutions.

  blasong2.jpg"D'azur à la fleur de lys d'or et à la nef antique d'argent, au chef d'argent chargé d'une fasce ondée d'azur", ainsi se décrit le blason des Hauts-de-Seine créé par Georges Weill.


    "Blason Royal du Pays d'Aunis"

16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 18:57

Tout fout le camp ! (Mais ça peut s'arranger, avec du génie link )

 

Il y a une idée de vertige quand "ça" vous prend, de temps en temps.

 

Quand, jour après jour, vous entendez vos contemporains se plaindre des difficultés de la vie et que votre intelligence pointe du doigt qu'aucune solution, jamais, n'est recherchée à nos maux éternels...

 

Quand ceux-là même qui se plaignent se cachent à l'idée qu'eux-mêmes pourraient participer à un quelconque renouveau...

 

Quand on prévient l'opinion, 6 mois à l'avance, que l'on va procéder à un profond remaniement ministériel, qui finalement n'est pas si profond, ce qui n'étonne personne.

 

Quand le gouvernement ne cache en aucune façon qu'il se soucie comme d'une guigne des problèmes de la France, tout à sa mission qui est de faire réélire le Président de la République dans 18 mois.

 

Quand on sait que la France fout le camp, parce que personne n'est là pour lui donner une ligne directrice durable, mais que la seule idée de confier cette ligne directrice à une famille qui a fait la France fait flipper tout le monde...

 

Quand on se souvient, entre autres abhérrations, des élections de 1902 en Martinique, où il n'avait pas fallu affoler la population qui aurait risqué de ne pas participer au vote... et s'est trouvée engloutie sous l'éruption de la Montagne Pelée.

 

Quand, adulte, on pense avoir une juste responsabilité sur l'avenir de ses enfants, et de la France, et que l'idée que vous puissiez émettre une quelconque idée politique qui ne soit pas dictée par les technocrates au pouvoir vous fait passer pour un doux dingue.

 

Quand on peut supporter que les plus grandes puissances de la planète envahissent l'Irak sous le faux prétexte d'armes de destruction massive, mais que l'opinion ne s'indigne pas des meurtres de chrétiens dans ce même Irak pourtant "libéré".

 

On pourrait continuer la liste à l'infini... elle n'est pas à la gloire de l'Homme.

 

Allons, pour retrouver le moral, je vous propose un lien que j'ai reçu comme un cadeau :

http://www.youtube.com/watch?v=MhKWwoAuuC8&feature=related

 

 

 

Oui, de cela aussi, l'Homme est capable !

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 12:23

N'étant par bonheur pas en guerre, un gouvernement de combat ne peut avoir que deux objectifs :

 

- Réussir en un an et demi les réformes que cinq ans ne suffisent pas à mettre en oeuvre ?

- Replacer la Droite (et Sarkozy pour ne pas le nommer) en position de gagner l'élection présidentielle de 2012 ? Si c'est possible...

 

D'après vous ?

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 11:19

Samedi 13 novembre : à la surprise générale, y compris au sein de la majorité, Nicolas Sarkozy lance la première étape du remaniement en annonçant la démission du gouvernement de François Fillon.

Dimanche 14 novembre : peu avant 10 heures, l'Elysée annonce que Nicolas Sarkozy reconduit François Fillon au poste de Premier ministre.

Après quoi, ils allèrent à la messe !

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 18:06
Publié en 2007 sur le blogue "politique.net", cet article laisse entrevoir une possible réforme du système des signatures : à surveiller !
Présidentielle 2012
La règle des 500 signatures : histoire d'un système aujourd'hui à bout de souffle

publié le mercredi 7 mars 2007 à 18h53




Les 500 signatures

Pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle de 2007, les candidats doivent remettre 500 signatures d'élus avant le 16 mars, à 18h. Pourquoi a-t-on instauré cette règle des 500 signatures ? Qui sont les signataires ? Quelles sont les pressions sur les maires ? Pourquoi ce système doit-il être réformé ?


Un système de filtrage décidé dès le début de la Ve République

Lorsque De Gaulle décide d'instaurer l'élection présidentielle au suffrage universel en 1962, la question d'une pré-sélection des candidats est évoquée. L'objectif est d'écarter toute candidature fantaisiste et d'éviter de se retrouver avec une centaine de candidatures. Une règle simple a donc été instaurée : pour pouvoir se présenter, un candidat devait obtenir 100 signatures d'élus. Entre 1965 et 1974, le nombre de candidats n'a cessé d'augmenter : 6 en 1965, 7 en 1969, 12 en 1974.


De 100 à 500 signatures en 1976

Face aux risques d'une augmentation constante des candidatures, une réforme des parrainages a été entreprise en 1976. Désormais, pour pouvoir se présenter, un candidat devait réunir non plus 100, mais 500 signatures d'élus provenant d'au moins 30 départements différents (50 signatures maximum par département). Cette réforme fut fatale à Jean-Marie Le Pen à l'élection suivante. Candidat d'extrême droite en 1974, il n'a pu se présenter en 1981, faute d'avoir réuni les 500 parrainages.


Qui peut signer ?

Seuls les élus peuvent apporter leur soutien à une candidature, c'est-à-dire les maires (il y a 36 000 communes en France), mais aussi les députés, les sénateurs, les parlementaires européens, les conseillers régionaux et généraux ainsi que des membres de l'Assemblée corse et des Assemblées d'outre-mer.
Au total, il y a donc potentiellement plus de 47 000 élus qui peuvent signer. D'un point de vue statistique, avec le nombre d'élus et la règle géographique des parrainages, il ne peut y avoir théoriquement que 80 candidats. Mais ce chiffre est purement théorique puisque la plupart des élus refusent d'apporter leur soutien à un quelconque candidat.


Les délais de collecte et le soutien financier de l'Etat

Les élus disposent de 3 semaines pour collecter les 500 parrainages. En réalité, certains candidats entament la collecte presqu'un an avant l'élection pour recueillir des promesses de signatures. En 2007, ce délai a été rallongé à un mois. C'est le conseil constitutionnel qui doit s'assurer de la validé des 500 signatures.
Les noms des 500 signataires sont rendus publics et publiés au Journal officiel. Dès cette publication, la campagne débute officiellement. Lorsqu'un candidat a recueilli plus de 500 signatures, les 500 noms rendus publics sont choisis par tirage au sort.
Celui qui obtient les 500 parrainages devient officiellement candidat à l'élection présidentielle et reçoit de la part de l'Etat une avance de 153 000 euros pour sa campagne électorale.


Un système à bout de souffle

Si la règle des 500 signatures a permis de limiter le nombre de candidatures (9 en 1988, et 9 en 1995), les élections présidentielles de 2002 ont constitué un record avec 16 candidats officiels. Ce système destiné à limiter le nombre de prétendants a donc ses limites.
Par ailleurs, pour éviter une multitude de candidatures, les grands partis font pression sur les élus pour qu'ils n'accordent par leurs parrainages aux petits candidats. Puisque les noms des signataires sont rendus publics, les maires craignent soit des sanctions de leurs électeurs lors des prochaines élections municipales pour avoir soutenu un candidat, soit des pressions de la part des grands partis qui détiennent souvent le pouvoir exécutif dans les régions ou dans les départements. Un chantage peut donc être fait : si un maire accorde un parrainage à un petit candidat, on peut en représailles lui retirer les subventions. Par conséquent, les "petits candidats" rencontrent des difficultés pour obtenir les 500 signatures. Ces difficultés peuvent concerner des candidats qui recueillent pourtant des millions de voix lors de ces élections.

Ce système a donc des effets paradoxaux : il limite de moins en moins le nombre de candidats (l'élection de 2002 ayant constitué un record avec 16 candidats) et dans le même temps, des candidats représentant des millions d'électeurs risquent de ne plus pouvoir se présenter en raison des réticences de plus en plus grandes des élus à accorder leurs parrainages.

Une réforme de ce système est donc envisagée pour la prochaine élection en 2012.


*** Sources

- Brochure du Conseil constitutionnel

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 15:42

On ne saurait mieux le dire : j'ai trouvé cet article sur le blogue d'URBVM (Union Royaliste Bretagne et Vendée Militaire), je vous le livre ici :

http://droiteligne.canalblog.com/images/drapeau_royaliste1.jpg

Se dire royaliste au XXI°Siècle peut paraître anachronique, risible ou stupide. Promouvoir un autre système politique au sein d'une république, d'une démocratie, ne peut être que l'idée d'un fou ou d'un nostalgique d'une quelconque dictature : le dogme de la "république salvatrice" est encore bien ancré dans les têtes de nos contemporains. Or nous, royalistes, ne sommes ni fous ni nostalgiques : nous aimons la France et proposons des solutions aux maux de notre société, contrairement à ce grand nombre de politiciens, si prompts à faire cette ronde des ego quand la première place est vacante ! Pour nous, il faut traiter les maux de notre Nation, de notre société et non se contenter de panser quelques plaies, en gesticulant et en promulguant toute sorte de lois en fonction de leur impact médiatique !
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    Royalistes, nous voulons redonner aux français un amour de leur pays, une fierté de se dire français. Non pas en cherchant vainement des responsables ou des cibles à éliminer : la critique systématique et la diabolisation sont l'apanage des brasseurs d'air et des arrivistes. Redonner aux jeunes français l'amour de leur pays, c'est déjà apprendre à ces enfants à le connaître par son génie littéraire, par son histoire unique et par sa culture si particulière. Redonner cet amour de la France aux jeunes, c'est lutter contre toutes ces insultes à la Nation Française, ces "Nique la France" et autres provocations stupides et honteuses !
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    Royalistes, nous voulons redonner aux français des institutions viables et saines, qui remplissent leur rôle et qui soient les piliers d'une France tournée vers l'avenir. Rejetons cette perversion de la justice, cette inégalité flagrante des citoyens devant la justice ! Rejetons cette "anarchie législative", où chaque loi est votée en fonction de son impact médiatique ! Redonnons à la France de véritables institutions, capables de protéger le peuple de la corruption du gouvernement, comme disait Saint Just !
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    Royalistes, nous voulons redonner des idéaux à nos enfants, retrouver la véritable jeunesse française, mûe par des idéaux de courage et d'abnégation, de service et de dépassement de Soi. Pour nous, l'avenir de la France repose dans les idéaux des générations futures. Nous rejetons ce pourrissement moral de notre jeunesse, ce culte de la paresse et de l'oisiveté, de l'orgueil et de l'arrivisme. Nous voulons redonner de l'espoir aux jeunes, nous voulons leur donner une véritable chance de s'épanouir au sein d'une Nation unie derrière le Roi.
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    Royalistes, nous voulons un peuple uni derrière le Roi, dans la recherche du Bien commun. Nous rejetons l'individualisme honteux de notre société actuelle, véritable frein à toute politique cohérente. Nous rejetons ce nombrilisme odieux d'un grand nombre de français, tout comme le panurgisme profond d'une grande partie de la société. Redonnons aux français une volonté de "vivre ensemble", un véritable idéal de fraternité, indispensable à la mise en place d'une politique cohérente et durable !
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    Royalistes, nous voulons une Europe respectueuse des identités des pays qui la composent, une véritable coalition des Nations européennes. Respectueuse des identités nationales, l'Europe doit être l'union des pays souverains dans un but précis : avancer dans la recherche du Bien commun. Nous rejetons cette Union Européenne qui juge les politiques nationales, qui s'immisce dans les lois des pays sans prendre en compte les particularités nationales.
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    Royalistes, nous voulons un système économique juste et source de bienfaits pour toute la population, et non une maximisation des profits de quelques personnes sur le dos de millions d'autres. Nous rejetons cette course effrénée vers l'argent, et nous voulons redonner aux français un système économique au service de la population, pour que le souci financier ne soit plus un frein à la recherche Bien commun. Il est anormal qu'au sein d'un même pays, des milliers de personnes meurent de faim tandis que quelques autres vivent dans l'opulence et jettent l'argent par les fenêtres.
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Voilà ce qu'est le Royalisme au XXI°Siècle. Loin d'être passéistes et nostalgiques d'un lointain régime féodal, le royaliste actuel se lève contre les injustices et proposent des solutions durables aux véritables maux qui minent la politique de la France, qui ruinent son avenir et détruisent la Nation Française. Il est grand temps de faire comprendre aux français l'importance d'une véritable politique et la nécessité sans cesse grandissante de changer de régime politique.

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"L'idée royaliste ne sera jamais ringarde car elle est permanente. Aujourd'hui, en France, personne n'incarne la continuité de la nation. Je pense qu'on peut aimer un roi, être fidèle à un roi... mais pas à un président de la République" Jean Raspail

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 08:34

Hier, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, que l'on sait terriblement opposé à Nicolas Sarkozy, a déclaré que celui-ci "est l'un des problèmes de la France" et "qu'il est temps de mettre un terme à cette parenthèse politique, commencée en 2007".

 

Monsieur Dominique de Villepin se trompe, et son erreur est inévitable.

 

Il se trompe, parce qu'il se trompe d'Histoire.

 

En effet, ce n'est pas un homme, tout Président soit-il; ce n'est pas non plus un gouvernement; ni un Parti; c'est la République qui est l'un des problèmes de la France.

 

Ce n'est tout de même pas une découverte de considérer que tout homme est un complexe de défauts et de qualités.

 

Toute la différence entre une politique vertueuse ou néfaste consiste à choisir un système politique qui permette aux qualités de surmonter les défauts.

 

Dans l'exemple de Nicolas Sarkozy, qui est évidemment un homme d'action, il est attaquable, il se rend attaquable de tous côtés. La concurrence effrénée de l'ensemble de la classe politique qui espère sa place au soleil détruira à la source chaque mauvaise idée, ou bloquera la réalisation de chaque bonne idée.

 

Les promesses électorales ne coûtent pas cher : elles sont de la démagogie que tout empêchera ensuite de mettre en oeuvre. Rappelez-vous les déclarations de Nicolas Sarkozy qui promettait en 2007 de ne jamais toucher à la retraite !

 

Tous les autres candidats à l'élection présidentielle auraient pu faire la même promesse et ne pas la tenir.

 

Il est urgent de placer à la tête de l'Etat un Roi, qui soit en mesure d'arbitrer les propositions et les mesures mises en oeuvre par la classe politique; qui soit en mesure de briser la stérile concurrence due à l'ambition personnelle; qui soit en mesure d'encourager l'utile concurrence due à l'ambition nationale.


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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 09:51

Nous savons tous que la dette nationale est abyssale; que les intérêts de la dite dette sont supérieurs au produit de l'impôt sur le revenu.

 

Que fait-on pour remédier à ce gouffre ? Situation catastrophique qui, s'agissant d'une entreprise, mènerait au dépôt de bilan ? Qui, dans le cas d'une Nation, mène à une dépendance toujours plus grande du Pays, de l'Etat, de la France envers la finance internationale et les puissances qui la contrôlent.

 

L'un de nos compagnons, Olivier, émettait ces jours-ci la suggestion suivante :

"Pourquoi ne pas supprimer, pendant 5 ans, les subventions aux associations, et en finir avec ce gouffre ?"

 

Passé outre les problèmes de financement occasionnés aux dites associations, pendant un temps déterminé, passé outre le choix des associations privées de subventions (seraient exclues de cette privation les associations déclarées d'utilité publique), on voit comment cet effort qui ne concerne pas le porte-monnaie du contribuable, mais concerne bien en revanche l'utilisation des fonds publics, on voit, donc, comment on pourrait revenir à une situation saine et de là, relancer ensuite toute l'économie, les échanges commerciaux, et surtout les emplois.

 

N'y a-t-il pas là matière à réflexion ?


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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 18:29

http://fr.canoe.ca/archives/infos/international/media/2010/10/20101031-200022-g.jpg

Dilma Rousseff, la dauphine de Lula, a été élue première femme présidente du Brésil avec 55,9% des voix sur 99% des suffrages dépouillés. 
© AFP

 

Félicitations à Mme Rousseff, gagnante de l'élection présidentielle du 31 octobre 2010 qui engage l'avenir d'une grande nation en plein essor. Tout le monde est en effervescence, en particulier les femmes, nous disent les médias, pour célébrer l'élection de la première femme présidente du Brésil !

 

Sans vouloir minimiser l'espoir que représente cette élection pour beaucoup de brésiliens, il faut préciser qu'il ne s'agit pas de la première femme à gouverner le Brésil.

 

Ce serait bien vite oublier l'impératrice Isabelle de Bragance qui fut régente de l'empire du Brésil au XIXe siècle, au nom de son père l'empereur Pierre II. La princesse héritière Isabelle, née en 1846, avait épousé un français, le prince Gaston d'Orléans, petit-fils de Louis-Philippe Ier, roi des Français. Elle fut régente de l'empire à trois reprise en 1871-1872, en 1876-1877 puis en 1887-1889, en l'absence de son père. Son gouvernement a été marqué par l'aboutissement d'un projet "révolutionnaire" commencé par son père : l'abolition de l'esclavage au Brésil ! Après une campagne où elle rejoint les idées des partis progressistes, elle est soutenue par un vote sur la question. En 1888, la princesse Isabelle signe la Lei Aurea (loi d'or), avec un stylo plume en or toujours conservé aujourd'hui. Elle soutient l'artisanat des anciens esclaves sur sa cassette personnelle. Suite à cet événement, le Pape Léon XIII, qui approuve aussi ce projet, lui accorde la rose d'or.

 

http://www.capoeira-benguela.com/images/isabel.jpgIsabelle du Brésil

 

Malheureusement, au Brésil tout le monde n'approuve pas la politique libérale (au sens de la liberté et non du capitalisme) de la princesse Isabelle. En 1889, une forte opposition a raison de la princesse ; elle est renversée au profit d'une république. Ce nouveau régime mis en place grâce à un coup d'État militaire financé par les grands propriétaires terriens (anciens esclavagistes) crée rapidement un système ségrégationniste mais ne parvient pas à rétablir l'esclavage. La famille impériale est expulsée et se réfugie en France. C'est dans son exil du château d'Eu, en Normandie, qu'Isabelle hérite symboliquement du titre impérial, à la mort de son père en 1891. Elle décède en 1920 et son corps est finalement rapatrié au Brésil en 1953.

 

Ses descendants ont depuis eu le droit de rentrer dans leur pays. Comme en France, l'interruption du régime donne lieu à une divergence d'interprétation des lois de succession dynastique et il y a actuellement deux branches impériales du Brésil. L'une d'elle est représentée par le prince dom Pedro-Carlos d'Orléans-Bragance. Celui-ci, contrairement à son père, n'est pas prétendant au trône et se dit même républicain. Le chef de l'autre branche de la famille impériale est SAIR le prince Dom Luiz d'Orléans-Bragance ; lui est prétendant au trône.  L'an dernier, son neveux et héritier, le prince Pedro-Luiz, âgé de 26 ans est mort dans un tragique accident d'avion avec les centaines d'autres passagers du vol Air-France Rio-Paris.

 

Voir le site officiel de la branche candidate au trône impérial du Brésil :

http://www.monarquia.org.br

 

Rodolphe Huguet
02/11/2010

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 14:53

Issu d'un article de la revue « Royaliste » (n°977 page 5)

 

GRÈCE – Alors qu’il marchait dans les rues d’Athènes en compagnie de son épouse la reine Anne- Marie, le roi Constantin a croisé une manifestation de camionneurs. Reconnu il a été rapidement entouré par les manifestants qui l’ont longuement ovationné. Sur la vidéo de l‘événement on entend les cris de « Vive le roi ! », « Nous voulons du pain, des olives et Constantin comme roi ! » « Tout cela est la faute des voleurs, revenez, revenez ! » « Les gens sont à l’écoute et se rendent compte, c’est maintenant le moment ». En 1967, le roi Constantin avait du s’exiler après l’échec de sa tentative de coup d’État pour se débarrasser de la dictature des colonels et la monarchie fut abolie officiellement en 1973.

 


 

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 08:32

Le 2 mai 2007 sur l'antenne de RTL, Nicolas Sarkozy répond au journaliste en affirmant clairement qu'il n'élèvera pas l'âge de la retraite

"je ne le ferai pas"

"je n'en ai pas parlé pendant ma campagne"

"je n'ai pas mandat pour le faire"

Le moins qu'on puisse dire, c'est que si la réforme est indispensable, NS était bien mal informé sur l'état de la France au moment même de son élection !

 

27 octobre 2010, Ségolène Royal :

" si j'avais été élue en 2007, la France ne serait pas dans l'état dans lequel elle est"

Ca, nous n'en doutons pas. SR aux commandes pour gérer la crise, ç'aurait pu être drôle.

Non pas que je ne sache que le petit sautillant l'a gérée au mieux des intérêts de ses amis favorisés, mais au moins il l'a gérée.

 

En même temps, je tombe sur des images du roi Constantin de Grèce, qui avait en son temps échoué à reprendre le pouvoir à la république des Colonels... il est reconnu dans une manifestation de camionneurs, et acclamé pendant de longues minutes... c'est à voir !

 

Alors, entre les candidats qui pointent leur nez dont personne ne veut réellement pour 2012, et un roi qui nous débarrasserait une bonne fois des promesses démagogiques... on continue, ou surtout on ne change rien ?


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