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Alliance Hauts-de-Seine

L’Alliance Royale est une formation politique fondée en 2001 et regroupant des "citoyens" (habitants de la Cité) convaincus  qu’il est temps de reposer la question des institutions dans le débat politique français. L’Alliance Royale a non seulement pour ambition de faire redécouvrir la monarchie à nos compatriotes, mais également d’inviter la France à préparer son avenir dans ses institutions.

  blasong2.jpg"D'azur à la fleur de lys d'or et à la nef antique d'argent, au chef d'argent chargé d'une fasce ondée d'azur", ainsi se décrit le blason des Hauts-de-Seine créé par Georges Weill.


    "Blason Royal du Pays d'Aunis"

7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 11:22

Lettre à Nicolas Sarkozy

Montréal, le 4 février 2009 —

Monsieur le Président,

Nous voulons réagir de deux façons aux propos que vous avez récemment tenus à l’Élysée au sujet du Québec. D’abord, vous nous voyez ravis de constater que vous trouvez trop timide la politique française antérieure qui parlait de « non indifférence » pour qualifier l’intensité des rapports entre nos deux peuples. Vous préférez, dites-vous, parler « d’amour » entre des nations frères faisant partie d’une même famille. Dans la même veine, et cela vous surprendra peut-être de la part de deux leaders indépendantistes, nous vous félicitons pour l’énergie que vous avez mise, et que vous mettez encore, à assurer le succès de dossiers franco-québécois que nous appuyons vivement : la reconnaissance réciproque des diplômes entre Français et Québécois, qui permettra à nos professionnels d’œuvrer et de voyager plus facilement de part et d’autre, et le projet de libre-échange Canada-Union Européenne, dont le Québec est le principal promoteur et serait, de ce côté-ci de l’Atlantique, le principal bénéficiaire.

Car contrairement à l’idée que vous semblez avoir de nous, les indépendantistes québécois sont favorables à tout ce qui permet au Québec de s’ouvrir au monde. Vous semblez l’ignorer, Monsieur le Président, car à l’Élysée, vous avez accompagné vos remarques fraternelles de remontrances à certains de vos frères, affirmant au sujet des indépendantistes québécois qu’ils n’adhèrent pas au « refus du sectarisme, de la division, de l’enfermement sur soi-même, au refus de définir son identité par opposition féroce à l’autre ».

De qui parlez-vous, Monsieur le Président ? Des 49,4 % de Québécois, et donc de la forte majorité de francophones, qui, le soir du 30 octobre 1995, ont voté Oui à la souveraineté du Québec ? Au 43 % qui, lors d’un sondage de la semaine dernière, ont réitéré ce choix ? Cela fait beaucoup de monde. La moitié de la famille, Monsieur le Président. « Sectaires » ? « Féroces » ? les électeurs québécois qui ont élu en octobre 49 députés indépendantistes, soit près des 2/3 de la députation québécoise à la Chambre des communes à Ottawa et, en décembre dernier, 51 députés à Québec, formant ainsi l’opposition officielle ? « Adeptes de l’enfermement », les Québécois qui ont élu quatre gouvernements souverainistes majoritaires au cours des 30 dernières années ?

Nous ne pensions pas que le général de Gaulle nous appelait à l’enfermement sur nous-mêmes lorsqu’il a souhaité, en juillet 1967, que « Vive le Québec libre ! » Nous jugeons toujours qu’il avait raison lorsqu’il a plus longuement expliqué ce qui suit en novembre 1967 : « Que le Québec soit libre c’est, en effet, ce dont il s’agit. Cela aboutira forcément, à mon avis, à l’avènement du Québec au rang d’un État souverain, maître de son existence nationale, comme le sont par le monde tant et tant d’autres peuples, tant et tant d’autres États, qui ne sont pas pourtant si valables, ni même si peuplés, que ne le serait celui-là. » Nous ne pensons pas, non plus, que les nombreux hommes et femmes politiques français, dont plusieurs ont joué et jouent un rôle éminent au sein de votre formation politique, qui nous ont prodigué conseils et encouragements au cours des années et encore aujourd’hui, veulent pousser le Québec au sectarisme.

Notre mouvement est fier d’avoir incarné au cours des années l’exact contraire de l’idée que vous vous en faites. C’est ainsi que le fondateur de notre mouvement, René Lévesque, s’est battu bec et ongles pour que le Québec puisse s’exprimer au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie, lorsque le gouvernement canadien le lui refusait. On doit à son successeur Jacques Parizeau d’avoir, le premier, appuyé le projet de libre-échange canado-américain, contre les partis pro-canadiens à l’origine trop frileux pour s’y engager. La mobilisation de l’électorat souverainiste québécois en faveur de cet accord en a assuré le succès lors d’une élection cruciale en 1988.

Ce sont des politiques économiques mises en œuvre par des gouvernements du Parti Québécois qui ont permis au Québec d’avoir une économie plus ouverte sur le monde que celle de la plupart des pays occidentaux. Ce sont des politiques linguistiques introduites par le Parti Québécois qui assurent désormais au sein de la majorité québécoise l’intégration de vagues d’immigration successives, jouissant de politiques plus ouvertes et plus généreuses que celles de la plupart des pays occidentaux.

C’est l’Assemblée nationale du Québec, sous la direction d’un président indépendantiste, qui a organisé la Conférence des parlementaires des Amériques, contre le vœu du gouvernement canadien et malgré les obstacles qu’il lui a opposés. Les exemples sont nombreux.

Nous ne savons pas d’où vous est venue l’idée que nous réclamons de vous que vous détestiez le Canada. Malgré nos différends importants avec nos voisins, nous respectons ce pays, ses valeurs et sa population. Nous pensons que l’indépendance du Québec mettrait un terme aux rancœurs et aux débats épuisants qui jalonnent l’histoire de notre présence dans le Canada. Dans l’argumentaire que nous distribuons largement, nous affirmons à tous que « le Canada et le Québec seront de bons partenaires au sein de la communauté internationale. Souverain, le Québec discutera de pays à pays avec le Canada et les chicanes fédérales-provinciales seront choses du passé. Nos deux nations sont destinées à collaborer, histoire et géographie obligent. »

Vous n’êtes pas sans savoir que les Nations-Unies ont accueilli, depuis 1980, pas moins de 38 nouveaux pays. Chacun a choisi de parler de sa propre voix, plutôt que de prolonger sa présence au sein d’un pays plus large qui n’était pas le sien. Loin de condamner leur arrivée, de leur faire des remontrances sur l’enfermement, la France les a accompagnés, les a reconnus. C’est ce que les Québécois attendent d’elle.

Mais nous devons à la vérité de vous faire savoir que jamais un chef d’État étranger n’a autant manqué de respect aux plus de deux millions de Québécois qui se sont prononcés pour la souveraineté. Plusieurs chefs d’État et de gouvernement, surtout du monde anglophone, ont publiquement souhaité le maintien d’un Canada uni, vantant, comme l’avait fait le président Bill Clinton en 1995, la qualité des rapports entre son pays et le Canada. D’ailleurs, George Bush père avait affirmé en 1990 que notre cas était parmi ceux où « il faut rester courageusement assis en coulisses ». Aucun n’a utilisé envers le mouvement indépendantiste les épithètes pour tout dire méprisantes que vous employez.

Mais puisque vous parlez d’enfermement, Monsieur le Président, laissez-nous vous éclairer davantage. Vous avez affirmé lors de votre passage en octobre que le Canada, « par son fédéralisme, a décliné un message de respect de la diversité et d’ouverture ». Savez-vous que depuis maintenant plus d’un quart de siècle, le Québec est gouverné par une constitution canadienne qui lui a été imposée contre sa volonté, qui restreint son autonomie en matière d’éducation, de langue et de culture, qui n’a pas été soumise à un référendum et qu’aucun premier ministre québécois, depuis René Lévesque jusqu’à Jean Charest, n’accepte de signer ? Savez-vous qu’aucune réparation de cette situation inacceptable n’est envisagée ou envisageable ? La France accepterait-elle de rester dans l’Union Européenne si le reste de l’Europe lui imposait un nouveau traité réduisant unilatéralement sa souveraineté sur des questions identitaires, sans même la consulter par référendum ? Nous n’osons imaginer quelle serait votre réaction si une telle injustice était infligée à votre nation.

Enfermement encore : nous savons désormais qu’au soir du référendum de 1995, si une majorité de Québécois avaient démocratiquement voté en faveur de la souveraineté du Québec, le premier ministre canadien Jean Chrétien aurait refusé de reconnaître ce choix.

C’est ce qu’il a avoué depuis, même s’il avait déclaré cinq jours auparavant, dans une adresse solennelle à la nation, qu’un choix pour le Oui serait « irréversible ». Toute honte bue, le premier ministre canadien maintient que, même en votant majoritairement pour la souveraineté, le Québec n’aurait pu quitter le Canada. Nous savons cependant que, simultanément, votre prédécesseur, le président Jacques Chirac, aurait reconnu la décision politique des Québécois, se rangeant ainsi du côté de la démocratie et l’accompagnant dans son choix. Plusieurs pays francophones auraient fait de même et nous savons que la démocratie l’aurait emporté.

Il est vrai, Monsieur le Président, que les Québécois ne seront pas appelés à revoter sur cette question dans l’avenir immédiat. Cependant, puisque rien de fondamental n’est résolu dans les rapports Québec-Canada, il n’est pas impossible que cela survienne pendant que vous présidez aux destinées de la France. Il n’est pas impossible que la démocratie québécoise ait besoin de l’appui de tous ses amis, de tous ses frères.

Dans cette hypothèse, il vous reviendra de décider si vous souhaitez laisser, ou non, la marque d’un président qui, à un moment crucial, a su répondre avec une réelle fraternité à l’appel de l’Histoire.

Pauline Marois
Chef du Parti Québécois
Chef de l’opposition officielle

Gilles Duceppe
Chef du Bloc Québécois

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 15:21
Cet interview a été publié par "La Porte Latine", site officiel de la Fraternité St Pie X
http://www.laportelatine.org/district/france/bo/RetraitExcom090124/reactions/Vingtrois/23.php

 

Interview du cardinal André Vingt-Trois
24 janvier 2009 - eglise.catholique.fr


"Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et Président de la Conférence des évêques de France, s'est exprimé ce matin à 7h33 sur les ondes de Radio Notre Dame (Emission l'Entretien du Cardinal) à propos de l'annonce d'une décision du pape levant les excommunications prononcées en 1988 à l'encontre des quatre évêques de la Fraternité St Pie X.


Le cardinal Vingt-Trois, qui s'exprimait avant la publication officielle du décret, a expliqué d'abord que « l'excommunication est une peine qui est prononcée par l'Eglise à la suite d'un acte grave. En l'occurrence il s'agissait de l'ordination de quatre évêques non seulement sans le consentement du Pape mais en contradiction avec un avertissement préalable du pape Jean Paul II. Celui-ci s'était en effet adressé à Mgr Lefebvre pour lui demander de ne pas faire ces ordinations. Il s'agissait donc de la part de Mgr Lefebvre et des évêques qui avaient reçu cette ordination, d'un acte de désobéissance formel et particulièrement grave à l'égard du Pape. »


Si cette excommunication est levée, c'est d'abord parce que « le pape a la possibilité, s'il le souhaite, de le faire. S'il a décidé de le faire aujourd'hui, c'est qu'il a des éléments suffisamment positifs qui le justifient. »


Quant à la manière dont cette nouvelle peut être accueillie, l'archevêque de Paris précise qu'en ce qui le concerne « chaque fois que l'Église peut suspendre une peine, je m'en réjouis. C'est une opportunité, une porte ouverte, pour permettre à des chrétiens de retrouver la plénitude de la communion avec l'Église. A condition qu'ils le souhaitent ou qu'ils l'acceptent. C'est un geste de miséricorde et un geste d'ouverture pour fortifier l'unité de l'Église. »


En revanche la levée des excommunications ne signifie pas qu'il soit possible d'être catholique en faisant un tri dans l'enseignement de l'Église, dans la doctrine et la Tradition de l'Église. « Des gens qui, pour la plupart, se présentent sincèrement comme des défenseurs de la Tradition, se donnent le pouvoir magistériel de distinguer la bonne Tradition de la mauvaise Tradition. Mais un tel acte de discernement ne peut être qu'un acte de l'Église et pas celui d'un groupe particulier dans l'Église. »


Pour Mgr Vingt-Trois, il est difficile de savoir comment les choses vont changer concrètement. « La levée d'excommunication est un acte juridique - a-t-il dit. Je ne peux pas savoir d'avance comment les manières de réagir et de se comporter des personnes va suivre l'acte juridique. Les difficultés qui traversent l'histoire de l'Église depuis 2000 ans se règlent par la conversion des cœurs et par le renouvellement de la vie de l'Esprit dans le cœur des chrétiens. »


Et l'archevêque de Paris a conclu : « Le ministère de Benoît XVI ne se réduit pas à s'occuper de la Fraternité Saint-Pie-X. Certes dans ce domaine particulier le Pape exerce son ministère de communion, comme il l'a fait par exemple par la lettre qu'il a envoyée aux catholiques chinois l'année dernière, avec l'intention de les aider à retrouver une pleine unité.»

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 08:49

Le remorqueur de haute mer Anglian Earl doit tracter l'ex-Clemenceau durant quatre jours sur 1.400 km jusqu'à Hartlepool au nord-est de l'Angleterre, où le porte-avions doit être démantelé © FRED TANNEAU / AFP

 

L'ex-porte-avions Clemenceau a quitté mardi matin le port militaire de Brest derrière un remorqueur anglais pour son dernier voyage qui doit l'emmener jusqu'à un chantier de démantèlement dans le nord-est de l'Angleterre. Le départ de Brest de ce qui n'est plus officiellement que la coque Q790 constitue la dernière étape d'un rocambolesque feuilleton de plusieurs années qui a mené jusqu'en Inde l'ancien fleuron de la marine française désarmé en 1997.

L'énorme coque grise et rouillée a quitté le quai en douceur vers 11 heures, manoeuvrée par huit petits remorqueurs, avant d'être prise en charge par le remorqueur de haute mer britannique Anglian Earl qui lui a fait franchir le goulet de Brest en milieu de journée. La traversée de l'ex- Clemenceau en Manche puis en mer du Nord vers le chantier Able UK à Hartlepool, au nord-est de l'Angleterre, doit prendre au moins quatre jours. Able UK a remporté en juillet 2008 l'appel d'offres lancé par les autorités françaises pour déconstruire le navire de 266 mètres de long, 51 mètres de large, 14 ponts et contenant une importante quantité d'amiante. Les derniers obstacles juridiques au transfert ont été levés lundi par le tribunal administratif de Rennes, qui a rejeté le recours d'une association écologiste brestoise. Le départ de l'ex- Clemenceau était initialement prévu pour la fin janvier, mais il avait été reporté en raison du mauvais temps.

Les autorités françaises espèrent être définitivement débarrassées de l'encombrante coque, après l'échec de deux précédentes tentatives de l'expédier dans des chantiers de déconstruction : en 2003, alors que le navire a été vendu à un chantier espagnol, la Marine s'aperçoit, après dix jours de mer, que l'acheteur le dirige non vers l'Espagne comme convenu mais vers la Turquie : annulation du contrat et premier retour à Toulon. Le 30 décembre 2005, l'ex porte-avions repart vers le site d'Alang en Inde, suscitant la colère de plusieurs associations écologistes, dont Greenpeace, qui reprochent au gouvernement français de se débarrasser à bon compte d'une coque recelant beaucoup plus que les 45 tonnes d'amiante que la France veut bien reconnaître. Après un périple jusqu'aux côtes indiennes émaillé de multiples péripéties diplomatico-judiciaires, le bateau devra finalement revenir à Brest, faisant deux fois le tour de l'Afrique. Une expertise montrera peu après l'étendue des zones amiantées à traiter sur le navire : 17,5 km de tuyaux, 2,8 km de gaines de ventilation, 2.380 m2 d'amiante projetée, 3.920 m2 de matelas d'amiante pour l'isolation, 7.120 m2 de dalles au sol et 44.000 m2 de peinture.

Ah, les écologistes ! Voici encore une force internationale qui marque des points. Pour être sûrs que leur combat retienne l'attention, ils vont se plaindre de n'avoir pas réussi à ... mais à quoi faire, d'ailleurs ? Ce bateau est un tas de rouille, il faut bien le démanteler, d'une manière ou d'une autre...
Enfin, voilà la France contrainte d'envoyer en catimini l'ex fleuron de sa flotte militaire se faire démanteler en Angleterre.
Soyons sûrs que les Anglais sauront mieux faire que les Français, eux qui pour supprimer leurs vieux bateaux, les envoient par le fonds !
Nous n'avons plus qu'à nous consoler en achetant aux enchères un morceau du paquebot France ça fera bien dans le salon !
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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 08:36
PARIS (AFP) — Le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont confirmé qu'une unité militaire allemande serait prochainement stationnée sur le sol français, dans une tribune commune publiée mercredi par lemonde.fr.

"La France va accueillir en permanence sur son sol une unité allemande" de la Brigade franco-allemande, écrivent-ils, soulignant "la portée historique de ce nouveau pas dans l'amitié franco-allemande".

Attendus samedi à Munich pour une conférence sur la sécurité qui réunit chaque année le gotha de la Défense, M. Sarkozy et Mme Merkel pourraient y détailler les modalité de ce stationnement comme la nature de l'unité concernée, ses effectifs ou la ville qui l'accueillera dans l'est de la France.

Parlant d'une "coopération franco-allemande toujours plus étroite", ils voient aussi dans le 60e anniversaire de l'Alliance atlantique, qui se tiendra de part et d'autre du Rhin les 3 et 4 avril, "un symbole fort d'une amitié franco-allemande au service de la paix et de la sécurité" .

Le ministère français de la Défense avait officiellement annoncé mardi qu'un "accord de principe" avait été conclu entre Paris et Berlin sur le stationnement d'une unité allemande dans l'est de la France et dans le cadre de la Brigade franco-allemande, sans en préciser les modalités.

Créée en octobre 1989 à l'initiative de François Mitterrand et d'Helmut Kohl, cette brigade se voulait un nouveau symbole de la réconciliation entre leurs deux nations.

Elle "sera désormais stationnée dans nos deux pays", se félicitent Mme Merkel et M. Sarkozy.

Nous sommes en marche vers l'Europe de la défense, c'est à dire que la France perd un degré supplémentaire de sa souveraineté. A noter que la population n'est pas consultée.
Mais en dehors d'un effet d'annonce, quel est l'intérêt réel, technique, de l'installation dun bataillon allemand en France ?
L'Europe se met en place sans l'avis, ou contre l'avis, de ses peuples.

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 17:11
LIBYE
Kadhafi veut se faire appeler "roi des rois traditionnels d'Afrique"
Elu pour un an à la tête de l'Union africaine (UA), le dirigeant libyen s'est rendu à Addis Abeba accompagné par sept "rois" africains, vêtus de costumes traditionnels.

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi (Reuters)

 

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi (Reuters)

 

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, élu lundi 2 février à la tête de l'Union africaine (UA) pour un an lors d'un sommet de l'organisation à Addis Abeba, veut désormais se faire appeler "roi des rois traditionnels d'Afrique", a-t-on appris en marge du sommet.
Le Guide de la Jamahiriya Libyenne a fait passer à ses pairs présents un message où il réclame à être officiellement appelé "roi des rois traditionnels d'Afrique" après avoir été "adoubé" par un groupe de chefs traditionnels il y a quelques semaines en Libye.
Mouammar Khadafi s'est d'ailleurs rendu dans la capitale éthiopienne accompagné par sept "rois" africains, vêtus de costumes traditionnels chamarrés parfois couverts de métal brillant.
Ces sept "rois" ont cependant parfois du mal à rester dans son sillage dans les couloirs du sommet, en raison des strictes mesures sécurité établies par les autorités d'Addis Abeba.

Remplacement d'un an

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union Africaine (UA), ont élu le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi à la tête de l'organisation pour un an, en remplacement du président tanzanien Jakaya Kikwete. "Le Guide libyen a été élu, au cours d'une séance à huis clos, par les chefs d'Etat pour diriger l'UA pendant un an", a déclaré à l'AFP Habiba Mejri-Cheikh, porte-parole de l'UA.
"Il s'adresse actuellement, en tant que nouveau président, à l'Assemblée pour présenter son programme et ses intentions", a-t-elle ajouté. L'Union africaine compte 53 membres. (avec AFP)

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 08:11
Une erreur répandue veut que l'on considère que, sous un pouvoir monarchique, tout le pouvoir vienne du Roi.

Ne nous y trompons pas : c'est le Jacobinisme révolutionnaire qui a centralisé les pouvoirs à Paris, pour répandre sur les provinces la "généreuse manne" de l'Etat.

C'est la propagande ultérieure qui a fait naître "l'absolutisme", mot inconnu du temps de nos Rois et mal interprêté, le pouvoir de Louis XIV s'étant exercé sur les Grands et n'étant pas destiné à priver les provinces de leurs prérogatives.

N'oublions pas qu'aucun pouvoir n'existe sans argent; que les Rois cherchant à financer les efforts (politiques ou militaires), convoquaient les Etats généraux afin de demander à lever un nouvel impôt. C'est d'ailleurs le refus de la noblesse de comprendre la volonté de réformes de Louis XVI qui ont contraint celui-ci à convoquer les Etats généraux en 1789 qui lui ont coûté son trône, et à la France la monarchie.

L'Alliance royale revient aux vrais principes de la monarchie : sous l'autorité souveraine d'un Roi, par les bienfaits de la démocratie participative, les Français représentés en collectivités locales, en salariés ou entrepreneurs, en familles, prennent en charge les réalisations qu'ils sont à même de réaliser, et délèguent à un niveau supérieur celles qui nécessitent une organisation ou un financement supérieur.

C'est le principe de subsidiarité. Chaque acteur est responsable.

A ne pas confondre avec le libéralisme, où le pouvoir est abandonné par le pouvoir central aux "puissants par l'argent", qui oublient dès lors que l'argent, donc leur pouvoir, n'est que l'expression du travail humain.

De la supériorité du principe royal de subsidiarité sur le principe républicain de libéralisme (une dérive du jacobinisme).
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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 17:35
TRES IMPORTANT

Vient de sortir le bulletin périodique n° 49 de l'Alliance royale.

Il contient les propositions de l'Alliance royale pour les élections de juin 2009, sous le titre :

UNE FRANCE ROYALE AU COEUR DE L'EUROPE

C'est à lire.

Utilisez le bulletin d'abonnement proposé sur ce blogue pour le recevoir chez vous.
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 11:16
L'Alliance Royale propose un modèle de monarchie à la française, à la fois moderne et respectueux des principes qui ont fait la France.

Pour beaucoup de Français qui ne connaissent pas les institutions que nous leur soumettons, être royaliste, c'est être nostalgique : "Beaucoup de temps a passé depuis la Révolution, le monde est différent, on ne peut pas revenir en arrière, etc..."

S'il est vrai que l'Histoire est importante et nous guide, comme l'expérience du père doit guider son enfant, il est vrai aussi que nous ne saurions retourner en arrière.

Par exemple, si rétablir la monarchie, c'est rétablir les trois ordres : noblesse, clergé et tiers-état, alors nous n'en voulons pas.

Si rétablir la monarchie, c'est placer sur le trône un roi qui ne gouverne pas, c'est beaucoup d'efforts pour un résultat bien discutable.

C'est pourquoi, profitant de l'enseignement de l'Histoire, qui nous montre que la monarchie traditionnelle a subi un coup d'arrêt en 1789, que les régimes qui ont suivi (y compris la Restauration) n'ont pas donné satisfaction, que finalement le régime le plus stable est celui de la Vème république qui s'appuie sur la constitution (qui se ressemble de moins en moins) voulue par le général De Gaulle, nous pouvons proposer un modèle où le chef de l'Etat gouverne, avec ses domaines réservés et ceux pour lesquels il s'appuie sur le gouvernement, avec deux chambres législatives où s'exprimeront, dans l'une les Français en tant qu'individus participant à la vie de la Nation, dans l'autre les partis et les idéologies.

Pour le bonheur de la France, ce chef d'Etat doit être le Roi, dont toutes les actions sont guidées par l'amour des Français, qui seul peut voir à long terme, qui n'est pas choisi par les intérêts de clans ou de lobbies et qui peut par conséquent être un arbitre.

Pour plus ample détails, je vous invite à vous rapprocher du site www.allianceroyale.fr
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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 16:28
Aucun professeur d'Histoire n'enseigne aux lycéens quelle fut la réaction de leurs ancêtres dans les minutes qui suivirent la décollation de Louis XVI, et pour cause !

"Pendant le reste de la journée du 21, à côté d'une minorité qui célèbre bruyamment ses espoirs, vite démentis, de voir s'ouvrir à bon compte une ère de paix et de bonheur, la plupart des Français demeurent dans la stupeur et la tristesse, et Paris s'enferme dans le deuil. La capitale était dans les angoisses. La presque totalité des maisons et des boutiques étaient fermées, des familles entières en pleurs. La consternation se lisait sur tous les visages qu'on rencontrait. Une grande partie des gardes nationaux, sur pied dès six heures du matin, semblaient eux-mêmes aller au supplice. Non, les scènes dont j'ai été témoin ce jour-là ne s'effaceront jamais de ma mémoire. Que de larmes je vis couler ! Que d'imprécations j'entendis contre les auteurs d'un tel forfait ! Ma plume recule, elle s'arrête devant l'énumération de tout ce dont je fus le témoin oculaire et auriculaire. L'assemblée ce jour-là fut morne et silencieuse, les votants du régicide étaient pâles et défaits, ils paraissaient avoir horreur d'eux-mêmes. Fin janvier, Dumouriez traverse le nord de la France avant d'arriver à Paris le 2 février 1793 ; dans toute la Picardie, l'Artois et la Flandre maritime, il trouve le peuple "consterné" de la mort tragique de Louis XVI, éprouvant "autant d'horreur que de crainte au seul nom des Jacobins". Des remous se font également sentir dans l'armée : le rapport Dutard du 17 mai 1793 indique :"Les volontaires qui reviennent de l'armée paraissent fâchés de ce qu'on avait fait mourir ce roi, et à cause de cela seul ils écorcheraient les Jacobins."

Quant aux régicides, que sont-ils devenus ? Sur les 380, 31 seront guillotinés, deux deviendront fous, dix-huit mourront de mort violente, six se suicideront. Et 40 % des survivants rejoindront la haute fonction publique sous Napoléon."


Le Livre noir de la Révolution française, p. 127 et 120

Merci à Dominique Fitremann d'en avoir extrait ce témoignage.
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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 09:08
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