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le nouveau bulletin de l'Alliance Royale vient de sortir

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Alliance Hauts-de-Seine

L’Alliance Royale est une formation politique fondée en 2001 et regroupant des "citoyens" (habitants de la Cité) convaincus  qu’il est temps de reposer la question des institutions dans le débat politique français. L’Alliance Royale a non seulement pour ambition de faire redécouvrir la monarchie à nos compatriotes, mais également d’inviter la France à préparer son avenir dans ses institutions.

  blasong2.jpg"D'azur à la fleur de lys d'or et à la nef antique d'argent, au chef d'argent chargé d'une fasce ondée d'azur", ainsi se décrit le blason des Hauts-de-Seine créé par Georges Weill.


    "Blason Royal du Pays d'Aunis"

17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 09:27

Je vous assure que ça surprend :

 

Ce matin, je tente d'appeler le centre de prélèvement de impôts...

 

"Toutes les lignes de votre correspondant sont occupées, veuillez rappeler ultérieurement"

Et on enchaîne :

 

" All the lines of your correspondent are busy, please call back later"

 

Le tout avec un accent anglais plus pur qu'à la City, comme on n'oserait plus l'enseigner chez nous dans le secondaire.

 

Mais que vient faire là ce message en anglais ? à part nous arracher un sourire et le sujet d'un court billet ?


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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 13:15

http://www.allianceroyale.fr/IMG/jpg/Jan2011_062.jpg

8 janvier 2011 - Lancement de la campagne de Dominique Hamel

Dominique disait tout à l’heure que le royalisme constituait la 3ième voie. En réalité il y a déjà une quantité de 3ièmes voies : FN, Modem, Nouveau centre, PC , Verts, Besancenot et ceux que j’oublie se veulent tous une 3ième voie. L’AR est la seule voie qui puisse restituer à la France son honneur, sa grandeur, une France respectée parce que redevenue respectable.

Et pourquoi, suis-je aussi formel et convaincu ?, alors que de très longue date, on a vanté les mérites de la démocratie.

Ainsi, la démocratie athénienne, en ajoutant toutefois que toutes les grandes décisions étaient préparées après avoir sacrifié à la déesse Athéna et demandé son aide, reste le modèle des démocraties vertueuses

Aujourd’hui vous avez entendu comme moi que certains voudraient établir une démocratie directe comme en Suisse. Pourquoi pas ? encore faudra-t-il reconnaître une marge entre un pays de moins de 8 millions d’habitants et la France qui s’approche des 70 millions.

Par ailleurs le régime Suisse est une démocratie semi-directe respectueuse du principe de subsidiarité entre les communes et le pouvoir fédéral. Le grand avantage du système que nous envions à nos voisins amis est la votation populaire qui intervient à la demande d’un peu plus de 2% du corps électoral et qui est de droit pour toutes modifications de la constitution.

Le fond du problème en France, ce qui constitue la plus grande nuance entre la démocratie à la française et le royalisme tient dans la définition de deux mots : La légalité et la légitimité. La légalité est ce qui découle des lois humaines donc dépendant de la seule volonté des hommes. La légitimité respecte d’abord les lois naturelles proposées par le Créateur.

La légitimité du pouvoir royal a été battue en brèche par l’idée de l’Etat de Droit lancée au 18ième siècle par la franc-maçonnerie et servie par les philosophes des lumières. Là sont les sources du lent affaissement de la France. Qu’en est-il ?

Notre régime démocratique doit être fondé sur le droit attesté par la science donc non susceptible d’être discuté. L’évolutionnisme de Darwin démontre par la science que le monde est en perpétuelle évolution et que cette évolution ne vaut pas seulement pour le monde minéral et végétal mais encore pour l’espèce humaine. Vous connaissez l’expression ‘’plus c’est gros, plus ça passe…’’ L’origine du monde est le fait du hasard. Voilà comment des philosophes et des scientifiques ont chassé Dieu du monde.

Pour eux le progrès humain découlerait de l’antagonisme entre les hommes. C’est grâce à leurs discussions, leurs controverses leurs querelles qu’on parvient au consensus censé convenir à la majorité .C’est bien ce que nous vivons depuis 200 ans.

L’état de droit a un fil conducteur apparemment intangible : la constitution. Selon le Conseil Constitutionnel, en moins de 200 ans, la France républicaine a connu 15 constitutions en comptant celles jamais appliquées pendant la révolution. L’actuelle d’octobre 1958, a déjà fait l’objet de 24 révisions et la dernière du 23 juillet 2008 a modifié plus de 40 articles. On peut se demander ce qui reste du texte d’origine ! Si nous adoptions le système suisse de votation pour chaque modification, nous n’aurions pas beaucoup de week-end libres !

On mesure ici à quel point la secte républicaine démocratique et laïque repose sur des bases fragiles et peu fiables.

Songez à toutes les lois votées par des femmes et des hommes politiques sous pression au nom du Peuple français. En ne citant que la légalisation de l’avortement, jamais un état légitime n’aurait seulement mis en discussion une loi qui tue légalement 200000 bébés par an depuis 35 ans !

Jusqu’à la révolution, les lois fondamentales représentées par une tradition multiséculaire et de surcroît basées su la tradition chrétienne bénéficiaient ainsi d’une stabilité établie sur une pluralité de pouvoirs équilibrés par l’unicité de l’autorité. Cette autorité royale était confortée par le sacre du roi qui reliait son autorité temporelle à l’autorité divine. Les lois fondamentales étaient dès lors inviolables, même par le roi.

Alors, le retour de la monarchie est il possible ?

Oui, nous le croyons, sinon nous ne serions pas ici. Mais l’épreuve risque d’être longue quand bien même les français manifestent de plus en plus leur écœurement pour les institutions de ce monde politique là qui ne perdure que par le mensonge, l’oubli calculé, l’endoctrinement et particulièrement celui des jeunes. Il n’est que de voir le remaniement des cours d’histoire de France dans les manuels scolaires (voir édito LF)

Nos Talibans républicanistes font tout pour endoctriner notre jeunesse avec des moyens comparables à ceux d’autres Talibans vis-à-vis des jeunes musulmans qu’ils veulent avilir au rang d’islamistes serviles.

Vous connaissez bien le refrain ‘’…vous voulez que cela change alors votez ! Oui vous pouvez améliorer vos conditions de vie par votre bulletin de vote.. !’’ Allez donc demander aux 50% de français abstentionnistes s’ils croient encore à ce discours.

Pour les faire retourner aux urnes il faut leur proposer une véritable révolution, et cette révolution c’est le programme de l’Alliance Royale. L’AR est le seul mouvement royaliste en France constitué en parti politique depuis sa création par YMA son 1er président. Ce statut de parti lui permet d’utiliser le suffrage universel pour promouvoir le royalisme et réinstaller dans l’esprit des français la conviction que le renouveau de notre pays passera par le retour d’un roi.

Nous avons toutes les sympathies pour les quelques 50 mouvements et associations royalistes de France qui restent dans un attentisme, pour nous un peu figé animé parfois par des discussions dynastiques dans lesquelles nous n’entrons pas.

Le combat de Dominique Hamel s’inscrit comme celui de tous nos militants, candidats dans d’autres cantons, dans cette volonté d’ouvrir les français à la possibilité du retour au royalisme. Si YMA a relancé cette idée en s’engageant courageusement dans les hautes sphères des mandats électoraux : présidence de la république, élections européennes, aujourd’hui nous souhaitons aussi nous faire connaître à la base : conseils municipaux en 2014, conseils régionaux et demain élections législatives que nous préparons déjà. Notre but premier est de créer de petites brèches et de les élargir.

Votre rôle, mes chers amis en soutenant Dominique ne se limitera pas à vous casser une dent sur la fève du gâteau des rois ni même à votre bulletin royaliste en mars prochain, mais en l’aidant de mille façons dans toutes les action qui animent une campagne électorale : affichage – élaboration et distribution de tracts – présence sur les marchés où il est nécessaire d’être en groupe, organisation de réunions de quartiers de type ‘’Tupperware’’, défilés de voitures, plus toute autre action non violente que vous imaginerez certainement.

Lorsque Dominique sera élu, il ne transformera pas le monde, pas même le département, mais il sera le haut parleur du royalisme dans le Val de Marne. Et vous verrez les habitants de votre département écarquiller des yeux : ‘’quoi, un royaliste ! ‘’

Ce sera le début d’une enthousiasmante aventure pour vous tous qui bénéficierez de ce point d’appui pour préparer de nouvelles actions. Et là, je vous le garantis vous ne serez plus cette poignée de braves pionniers mais un véritable bataillon. Retenez bien qu’une élection se gagne avec 3% de sympathisants sur le territoire où elle se joue. Pensez vous la chose impossible ?

En vous remerciant de votre présence, je renouvelle à Dominique Hamel toute mon admiration, mon amitié mon soutien dans son juste combat.

J’adresse aussi ce message à tous les militants, candidats de l’AR en France puisque notre réunion ce soir, est la première pour ce scrutin. Elle marque donc le lancement officiel de la campagne des cantonales en France pour l’AR.

C’est pour nous un grand jour. Et lorsque dans quelques années, quand le nombre de tous nos élus justifiera par un référendum ou toute autre forme non violente le retour d’un roi à la tête de la France, en vous remémorant cette journée vous pourrez fièrement dire : ‘’j’y étais’’.

Courage donc mes chers amis et faites votre devoir en prenant votre part dans ce combat pour le roi, pour la France.

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 13:52

Que les évènements vont vite !

 

Le Figaro :  link

http://www.lefigaro.fr/international/2011/01/15/01003-20110115ARTFIG00402-tunisie-le-president-ecarte-definitivement-du-pouvoir.php

 

L'intérim du premier ministre, en effet, conservait à M. Ben Ali son pouvoir nominal. Il permettait un délai en vue de l'organisation d'élections.

 

Destitué, M. Ben Ali cesse d'être président. Le pouvoir est donc vacant et l'intérim est, de fait, assuré par le président de l'Assemblée.

 

Qui n'a lui, que 60 jours pour oganiser les élections.

 


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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 09:47

Ainsi, le président Ben Ali a cédé sous la pression populaire.

 

J'écrivais hier ici-même que la révolte du peuple devait cesser, que les Tunisiens avaient gagné leur combat contre le régime. Au même moment, M. Ben Ali et sa famille quittaient en hâte le pays.

 

S'ensuit l'annonce par le premier ministre, M. Mohammed Ghannouchi, qu'il prend l'intérim de la présidence.

 

La Constitution prévoit que, en cas de vacance du président, l'intérim est assuré par le président de l'Assemblée nationale, ici M. Fouad Mebazaâ.

 

Alors, assistons-nous à une sorte de coup d'Etat ?

 

La réalité est que M. Mebazaâ est âgé (87 ans), peut-être pas l'homme de la situation dans le cas d'une crise comme celle-ci.

 

De plus, l'intérim du président de l'Assemblée est prévu pour ne durer que 45 à 60 jours, le temps pour lui d'organiser des élections présidentielles. On voit ici les difficultés supplémentaires d'un délai aussi bref.

 

Par conséquent, il semble qu'il se passe le phénomène suivant :

- le président Ben Ali ne restitue pas le pouvoir. Il quitte le pays et pendant son absence, le premier ministre assure l'intérim, ce qui est conforme à la Constitution.

- cela lui permet de mettre fin à la crise, et de mettre en marche le processus d'élections à venir

- d'ici quelques mois, le pouvoir du président sera déclaré vacant, le président de l'Assemblée nationale devenant alors président par intérim, jusqu'à la tenue rapide d'élections.

 

Souhaitons que ceci marque la fin de troubles révolutionnaires, qui ont permis le recul du pouvoir en place depuis 23 ans, mais provoquent également le blocage du pays.


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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 17:56

Le journal "Le Monde" publie le titre suivant :

 

Des milliers de personnes manifestaient, vendredi, à Tunis et en province pour réclamer le départ de Zine El-Abidine Ben Ali. La promesse faite par le président tunisien de quitter le pouvoir à l'issue de son mandat en 2014 ne semble pas avoir calmé les esprits.
Amis Tunisiens, moi qui défends ici en France une opinion contraire à la mode républicaine, et par conséquent  souvent négligée comme n'étant pas synonyme d'urgence, je voudrais aujourd'hui m'adresser à vous et vous transmettre toute l'inquiétude que les évènements de votre pays m'inspirent pour votre peuple.
ATTENTION !
Depuis décembre, vous vous êtes révoltés souvent et en de nombreux endroits. Le pouvoir en place a fait tirer sur vous, vous n'avez pas faibli, au contraire...
...et vous avez gagné !
Aujourd'hui, le Président Ben Ali reconnait votre victoire, et annonce les mesures urgentes qu'elle lui inspire.
Alors, je vous le demande : ARRETEZ-VOUS !
Vous ne faites pas confiance au président Ben Ali ? C'est votre droit le plus strict. En conséquence, usez de toutes les libertés qu'il vous accorde aujourd'hui pour surveiller au plus près l'exercice du gouvernement dans la période à venir.
Mais, si la France peut encore (le voudrez-vous ?) vous montrer un exemple, remettez-vous en tête notre révolution de 1789 :
En envoyant à Paris des députés chargés des cahiers de doléances des provinces françaises, puis en provoquant certains évènements jusqu'à la nuit du 4 août, les Français ont mis fin au pouvoir féodal.
Les évènements auraient pu, auraient dû s'arrêter là. La France serait encore une monarchie, elle aurait évité la grande révolution, la Terreur, les assassinats, la dictature de Robespierre, Bonaparte aurait été un grand général des armées du roi, etc...
Ne renouvelez pas cette erreur !
Les mesures que vous annonce le président Ben Ali peuvent vous permettre de réformer vos institutions sans violence, sans mettre en péril votre économie, vos entreprises, le tourisme, vos emplois, votre liberté, sans risquer ni l'anarchie ni la mainmise d'un Islam extrêmiste.
Soyez vigilants, soyez forts, soyez un exemple.
Et, si je puis me permettre un dernier conseil, en toute chose favorisez l'union plutôt que l'agression. Et je ne connais pas de meilleur régime d'union que ... la monarchie !
Souvenez-vous : la monarchie, dont la France vous a privée en 1956 (avec M. Habib Bourghiba).
Demain, qui prendra la succession de M. Ben Ali ?

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 08:29

Evènements graves en Tunisie !

 

De quoi entendons-nous parler ?

De l'interdiction des rassemblements, de la censure, des répressions policières, d'un régime policier violent et corrompu, etc, etc...

 

Ce matin, TOUTES les interventions radiodiffusées vont dans ce sens.

 

Hier, M. Ben Ali a pris la parole. Il a annoncé plusieurs mesures, dont :

- états généraux sur l'emploi au mois de février
- 300 000 embauches de diplômés sur 2011 et 2012
- exonération d'IS et de charges sociales pendant 10 ans pour les sociétés employant plus de 10% de cadres

Ce matin, PAS UN MOT sur cette intervention. Ce n'est pas seulement que son contenu n'est pas décrit, mais elle n'a simplement jamais existé.

 

ALORS ?

On peut penser que, s'il est possible de créer 300 000 emplois en deux ans, pourquoi ne l'a-t-on pas fait avant ? On peut, et c'est légitime, être très prudent avec ce genre de déclaration, destinée à éteindre l'incendie, mais pourquoi CENSURER cette intervention ?

 

On reproche la censure en Tunisie, on l'utilise en toute bonne fois en France.

On voudrait que nous soyons fiers de notre démocratie, mais il semble que nous soyons trop bêtes ou ignorants pour nous donner tous les éléments du puzzle.

 

Voulez-vous que je vous dise ? la démocratie que l'on nous abandonne, c'est au bistrot du coin que nous pouvons l'exercer.

La politique, par contre, il faut la laisser aux gens sérieux.


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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 18:58

Direct Matin - lundi 10 janvier 2011 :

SOUDAN : VERS UNE PARTITION ?


Les Soudanais du Sud ont commencé à voter massivement, hier, au premier jour du référendum qui pourrait mener à la partition du plus vaste pays d’Afrique, séparant le Nord, arabo-musulman, et le Sud, afro-chrétien.

Bien bien ! en supposant qu'on ait affaire à des gens intelligents, pourquoi pas ?

Un moment «historique» toutefois émaillé de violences, pour les quatre millions de Sudistes appelés aux urnes jusqu’à vendredi.

Ah ! violence ! je suis moins étonné, là...

 

Un vote massif pour un Etat indépendant semble probable, et deux menaces pour la paix subsistent : le refus possible du Nord, privé des ressources pétrolières du Sud...

eh bien nous y voilà ! un beau conflit à venir, malheureusement

...de reconnaître le résultat, mais aussi un conflit entre les différentes factions politiques de cette région.

 

Résultats mi-février. • 

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 23:55

La Tunisie est le théâtre de révoltes, manifestations à grande échelle, à présent réprimées dans le sang.

 

Que se passe-t-il dans ce pays habituellement calme ?

 

Victime, comme ailleurs, de la "crise", le chômage frappe le pays à hauteur de 20%. Non seulement les classes défavorisées, mais les diplômés eux-mêmes ne trouvent pas de travail.

 

Le pays a pourtant connu en 2010 une croissance que la France envierait, de l'ordre de 6%, cependant très inférieure à celle des années précédentes.

 

La population qui souffre se polarise sur l'insolence d'une classe dirigeante, qui s'accapare hautes fonctions et richesses.

 

Et face à tant de privilèges, rien n'est plus explosif qu'une population (une part de la population) qui n'a plus rien à perdre.

 

La Tunisie, dit-on, est une dictature. Mais alors, il y a dictature et dictature. Celle-ci est plutôt bien vue, y compris des pouvoirs occidentaux : elle a en effet jusqu'à présent été capable de faire reculer l'influence de l'islamisme, qui nous inquiète à juste titre. C'est pourquoi, à la différence des évènements de Côte d'Ivoire, l'élection d'un président avec 98% des voix n'est pas remise en question.

 

Le président Ben Ali parviendra-t-il à maîtriser la situation ? L'armée acceptera-t-elle de continuer à contenir, voire tirer sur les manifestants ?


Ce qui est malheureusement immédiatement certain, c'est que l'effort du gouvernement tunisien pour attirer en Tunisie de nouvelles entreprises - et créer des emplois- se trouve dès à présent stoppé. La Tunisie a besoin de ces emplois.

 

Une remarque : la France est arrivée en Tunisie, qui était une monarchie avec à sa tête un Bey. Celui-ci est resté tout au long de la présence française. A son départ, la France a exigé la dissolution de la monarchie, pour privilégier la démocratie : on voit laquelle ! Certes, le titre de Bey aurait convenu à Bourguiba, qui s'est rapidement attribué constitutionnellement celui de président à vie...

 

On se demande souvent si nous ne ferions pas mieux de nous occuper de nos affaires !


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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 22:00

J'évoquais récemment la nécessité impérieuse, et vertigineusement négligée, de mettre un terme aux injustices sociales en France.

 

Quelques mesures évidentes pour cela : donner du travail aux Français, donc rendre leur fierté de citoyens à ceux qui n'en ont pas, leur permettre de percevoir un revenu, les retirer de la liste des assistés -par nécessité- , augmenter le nombre de cotisants aux allocations sociales, alléger le poste social pesant sur les entreprises, leur permettre ainsi une meilleure compétitivité, etc, etc... un cercle vertueux, en quelque sorte.

Inverser le mouvement de destruction de notre économie ! Permettre, de façon urgente, l'arrêt des fermetures d'exploitations agricoles. Au contraire, redonner un sens à l'exploitation de la terre de France et un revenu aux agriculteurs. La terre de France est un bijou, il est honteux que ceux qui la travaillent soient obligés de changer d'activité.

Permettre la renaissance d'un tissu industriel. De nos jours, avec le réseau de transport français, avec Internet et les autres moyens de communication, une entreprise peut s'implanter n'importe où en France pour produire, et livrer ses clients par transporteur. Faire revivre l'industrie dans les régions françaises permettra à la population locale de rester sur place, voire d'y revenir.

On peut ici imaginer, pour une meilleure productivité, de faciliter certains pôles d'activité, à l'exemple de Sophia Antipolis (informatique), de la région de Grenoble (mécanique de précision), etc... et, pourquoi pas, de créer dans ces secteurs des écoles spécialisées qui formeront les futurs collaborateurs de ces entreprises.

Re-créer le commerce indépendant ! Les centres-ville se vident de magasins de bouche, en raison du montant des loyers, ceux des campagnes disparaissent, faute de population, pour le plus grand profit des grandes surfaces. Permettre le retour dans les régions d'une population active, c'est permettre la restauration des commerces dans les villages. C'est aussi réduire la demande immobilière en ville, par conséquent les prix et là aussi, favoriser la réapparition des magasins indépendants.

Voici des mesures qui n'iront pas sans effort, mais vous percevez combien elles sont vertueuses. Elles n'iront pas non plus en un jour, et c'est la raison pour laquelle la république ne s'en charge pas et ne le fera pas davantage dans l'avenir : elle dont le mandat de son personnel politique est un perpétuel CDD, se soucie comme d'une guigne de l'avenir de l'économie à l'horizon de 20 ans.

Seul un roi peut avoir cette vision, lui qui prépare l'avenir à l'échelle de sa vie entière, et celle de son fils après lui.


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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 08:22

Sans être informés des réalités du scrutin en Côte d'Ivoire, nous tous, par l'intermédiaire des média, lesquels tirent leurs informations de sources partiales, comment ne pas être choqué de l'usage qui est fait du suffrage universel dans ce pays ?

 

Souvenez-vous : le Conseil constitutionnel (certes dominé par les hommes de Gbagbo) prononce la victoire de l'ancien président.

Au même moment, la Commission internationale annonce et proclame dans le monde la victoire de Ouatarra. Imaginez, en France, l'intervention d'une Commission internationale....?

 

Donc, Gbagbo s'accroche au pouvoir. Il propose un recomptage des voix, refusé par son adversaire : pourquoi ?

La situation est incroyable : depuis plus d'un mois, deux "présidents" revendiquent le pouvoir dans un pays africain. On sait la vitesse avec laquelle le feu prend sur le continent noir. En Côte d'Ivoire, depuis un mois, 200 victimes ! Ce sont 200 victimes de trop, mais bien peu au regard d'une guerre civile tellement à craindre.

Pourtant, Gbagbo tient l'armée et pourrait probablement en finir rapidement avec l'hôtel du Golf...

 

Pas plus que vous je n'ai compté les bulletins de cette élection présidentielle. Comme vous j'ignore la vérité. Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai de moins en moins confiance dans les "informations" que l'on nous fait passer, qui ressemblent fortement à du parti-pris.


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