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le nouveau bulletin de l'Alliance Royale vient de sortir

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Alliance Hauts-de-Seine

L’Alliance Royale est une formation politique fondée en 2001 et regroupant des "citoyens" (habitants de la Cité) convaincus  qu’il est temps de reposer la question des institutions dans le débat politique français. L’Alliance Royale a non seulement pour ambition de faire redécouvrir la monarchie à nos compatriotes, mais également d’inviter la France à préparer son avenir dans ses institutions.

  blasong2.jpg"D'azur à la fleur de lys d'or et à la nef antique d'argent, au chef d'argent chargé d'une fasce ondée d'azur", ainsi se décrit le blason des Hauts-de-Seine créé par Georges Weill.


    "Blason Royal du Pays d'Aunis"

5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 12:25


Un établissement d’éducation nationale a vu ses murs souillés de croix gammées symbolisant l’abominable national-socialisme du siècle dernier. L’indignation est à son comble, et on le comprend aisément.

Radio-France, autre établissement public, sera partenaire de la “fête” de l’Humanité, dernier journal communiste d’Europe, ayant cautionné les 100 millions de morts victimes de l’abominable international-socialisme du siècle dernier. Aucune voix autorisée ne s’en émeut : y a-t-il quelque chose à comprendre?

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 17:51
Notre amie Chantal de Thoury a reçu des informations hautement confidentielles qui valent bien un détour :

http://www.allianceroyalenievre.com/article-22513482.html


      
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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 11:05
Ci après, le commentaire très réfléchi d'une jeune fille d'aujourd'hui, mais qui entend comme tous les Français la version du pouvoir en place. Je réponds en bleu.

Camaronita, Posté le mardi 17 juin 2008 20:10 sur Alliance Royale Jeunes

Si Louis XVI a donné de la liberté à son peuple, c'est qu'il n'avait plus trop le choix, car les critiques montaient, devenant de plus en plus violentes et le peuple commençait également à gronder sous le poids de la monarchie, de la dictature.
Louis XVI avait très bien compris que le monde et les idées avaient changé. Aucun roi n'a entrepris plus de réformes que lui. Ce sont les puissants, le pouvoir en place (déjà) qui ont empêché que ces réformes soient mises en oeuvre. La monarchie n'est pas une dictature, au contraire, et ce n'est pas contre le roi que le peuple s'est soulevé.
Il a sans doute fait des choses bien, il n'empêche que le peuple était appauvri comme jamais, la France avait des dettes concidérables du à la mauvaise gestion du pays...mais bon... tu aurait raison de me dire que les crise, c'est dans tous régimes. Il n'empêche que la très grande majorité en avait marre de cette situation.
Pour des raisons de politique et d'équilibre international, en particulier avec l'Angleterre qui nous avait récemment pris la Nouvelle France, Louix XVI a choisi d'aider les colonies américaines qui se battaient pour leur indépendance. Grosses dépenses, trop grosses... mais les Etats Unis en sont nés. Et les mauvaises récoltes ont fait le reste.
D'où la révolution.

En ce qui concerne l'amélioration de la vie, c'est effectivement grâce aux progrès et, en partie seulement, de la médecine, mais rappellons tout de même que les connaissances dans de nombreux domaines (astronomie, mathématiques, physiques, chimie, anatomie, médecine ect...) existaient déjà au XVI siecle avec, en autre, Galilé et la terre ronde, Léonard De Vinci et ses expériences de dissections en cachette et bien d'autres savants encore...mais l'Eglise interdisait ces pratiques, et les rois suivaient cette institution rétrograde sans y voir de problème.
Rétrograde, non : l'Eglise était "de son temps", qui n'est pas le nôtre. Elle était confrontée au bouillonnement des idées, qui conduisaient à des schismes, à la Réforme. Ce qui nous apparaît aujourd'hui comme vrai était à l'époque une aventure, et il est normal qu'elle ait entraîné de grands doutes. Quant aux rois, souvenons nous que François 1er a fait venir Léonard de Vinci en France, tant il l'admirait.
Pendant des siècles, des savoirs, des savants, des scientifiques ont été, ou ont faillit être détruit par l'absurdié de ces hommes, qui ne croyait qu'en Dieu et en leur régime archaïque, car tous étaient accrochés à leur pouvoir, leurs privilèges, et remettre en question les croyances, c'est remettre en cause leur légitimité.
Car en effet les chefs des partis républicains ne sont pas accrochés à leurs pouvoirs, leurs privilèges, leur légitimité.
Et c'est avec l'abolition de la monarchie que notre socété à pu évolué positivement. Car derrière ce régime dont tu fais l'éloge, ce cache près d'un millénaire de s'agnation, où les plus misérables demeuraient ainsi.
Le pouvoir n'est pas responsable des avancées de la science. Elle n'a pas plus avancé en Chine qu'en Afrique et en Europe. On ne va tout de même pas regretter que l'atome n'ait pas été découvert au Moyen Age, le pétrole sous l'Empire Romain et l'électricité sous Louis XIV ! Napoléon, qui s'y connaissait en communication politique, aurait aimé disposer d'internet.
D'accord vous ne voulez pas un retour à l'Ancien régime, je l'ai lu, mais accepter qu'une personne soit au pouvoir, au dessus de tout, pour le simple fait d'être "Roi", c'est accepter par extention que d'autres est également la possibilité d'avoir un pouvoir, une situation pour le simple fait d'être eux, d'être né. Et pourquoi ce roi serait lui?Pourquoi pas un autre? Et s'il ne plait plus aux citoyens, qu'il favorise une catégorie, comment changer l'injustice? D'accord il est au dessus de tout, il voit les fait objectivement, il sait ce qui est bon pour le peuple... mais c'est impossible, car quoi que tu dises, roi ou pas, "il est ce que nous sommes, il peut se tromper commes les autres hommes" disait Corneille.
Ce que j'essaie de te dire, c'est qu'un roi est avant tout un homme, et rien ne peut changer cette loi. Il a des sentiments, des idées, une éducation que le conditionne à penser d'une manière et pas d'une autre. Vous demandez une utopie d'un homme qui n'en serait pas un. En somme, c'est presque un robot que vous désirez.
De plus, accepter la légitimité d'un roi, c'est accepter une soumission face à un être que l'on ne pourrait changer pour le simple fait qu'il est là, qu'il existe car son rôle serait de rester au pouvoir, et ça, c'est anti-démocratique. La démocratie c'est le pouvoir au peuple, hors un homme au dessus du tout, du peuple ect...c'est ni plus ni moins dictature car personne ne pourra s'y opposer.
La lecture, très agréable, de "la Saga capétienne" de Gabriel Dubois, vous montrera le travail accompli pendant des siècles par nos rois. Nous parlons de l'occupation humaine de la planète : sans règles, les groupes humains de différentes taille ne cessent de s'entretuer. Aujourd'hui encore en Géorgie. La grande réalisation des rois de France a été d'unir la France, de lui donner un territoire, une sécurité, une administration, un sentiment national. Sans cela, aucune réalisation artistique, culturelle, scientifique, ne peut être mise en chantier. Sans sécurité, l'économie est sans cesse détruite et les populations souffrent.

Certes la République a des défauts, elle n'est pas parfaite, pas entièrement démocratique, mais elle a permis des avancées sans précédent en à peine 2 siècles, intérompu par d'autre monarchie qui ont été véritablement dictatoriale à leur tour. La République ets loin d'être blanche, mais elle permet une certaine expression de tous, et si le gouvernement ne plait pas, elle peut changer si elle le désire.
Le monde est complexe, une société aussi, ce n'est pas avec un changement de régime que les problèmes se résolveront, surtout pas à l'aide d'une utopie, par une pensée inconcrétisable. Je le redis, car voilà selon moi tout le problème de votre idée: Un homme demeure un homme, un régime, une constituion, RIEN ne peut changer cela, il agira toujours selon son intérêt propre, au détriment des autres, jamais le Roi ne pourra être au dessus de sa simple condition d'Homme, ce n'est pas Dieu.
J'ai montré dans un article récent que seule la Vème république avait disposé d'une stabilité qui avait bénéficié à notre pays. Certainement pas la IVè, ni la IIIè qui a fait 14-18 et a fini en remettant ses pouvoirs au régime de Vichy. Au XIXème siècle, les grandes avancées se sont faites sous Napoléon III.
Un roi est un Homme, Dieu merci. Il n'agit pas dans son propre intérêt mais par devoir, confère Louis XVI... Il n'a pas TOUS les pouvoirs, il n'a pas TOUTE la connaissance, puisqu'il est un Homme. Par conséquent, il est aidé et conseillé, et c'est à ce niveau que s'exprime la démocratie.
Par conséquent, le mode de désignation des conseillers, députés, etc... peut être décidé par l'ensemble de la Nation, c'est bien un changement de régime et rien ne le rend impossible.
Le roi n'est pas un dictateur, il n'est pas Robespierre le seul dictateur que la France ait jamais connu. Le roi est un arbitre, qui ne doit son pouvoir à aucune idéologie ni aucun grand groupe économique, et dont la première mission est de vouloir le bien du peuple, le bien commun.

Pour finir, je retiens la phrase : D'accord il est au dessus de tout, il voit les fait objectivement
Il n'est pas au dessus de tout : il est au dessus des partis (lui au moins l'est vraiment).
Il sait ce qui est bon pour le peuple, mais il peut se tromper : eh oui, mais au moins n'a-t-il que l'objectif de ce qui est bien pour le peuple... Car pour ce qui est de se tromper, je ne vois pas ce qui empêche un président de la république (un Homme) de se tromper.

Pour conclure, cette phrase notée lors de l'université d'été :

Le principe royal est assez fort pour être confronté à la modernité.

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 08:49
Interview de Jean-Louis Debré par Jean-Pierre Elkabach

Michel Debré qualifiait la Constitution de monarchique :
Le pouvoir du président est supérieur à celui du gouvernement, à celui du parlement; c'est lui qui donne l'impulsion.
il est au dessus des partis et joue le rôle d'arbitre.

Premières remarques : le roi est en effet au dessus des partis, je ne pense pas qu'une seule personne en France considère que le président le soit !

Un président dont le pouvoir prime sur celui du gouvernement ou celui du parlement, c'est un régime présidentiel, pas monarchique. Le président n'est pas un arbitre.

JPE : La Constitution a 50 ans, c'est le début d'une nouvelle jeunesse
JLD : La Constitution a survécu au général De Gaulle, contre l'attente de tous. Elle a depuis été amendée par les parlementaires, ce qui est résolument leur droit.

J'entends : la constitution de la Vème république ne représente plus l'esprit de ses fondateurs, mais en tant que président du Conseil constitutionnel, je suis dans l'impossibilté de développer le sujet.

Et aussi :

JLD : Les députés sont les représentants de la Nation. Or trop souvent ils dédaignent ce rôle pour être les représentants de leur circonscription. Ils doivent changer, et vraiment prendre conscience qu'ils représentent la Nation.

Et voilà ! C'est tout le contraire.
Le député est élu par sa circonscription, il représente donc... sa circonscription, non ?
En tant que tel, il siège au parlement, où les voix de l'ensemble des circonscriptions forment la voix de la Nation. C'est la subsidiarité.
Mais dans le système décrit par M. Debré, le député n'a plus la parole libre : il est dans l'obligation de se plier à la consigne de vote de son parti.
C'est encore plus vrai depuis le quinquennat : un président issu d'un parti (qui n'est donc pas arbitre) nomme un premier ministre qui nomme le gouvernement. S'ensuit l'élection des députés, avec la même majorité, lesquels comme représentants de la Nation doivent obéir aux consignes de vote.

Si comme nous vous ne vous retrouvez pas dans ce montage, rejoignez nous dans notre proposition de changer les institutions.

De la Constitution de la Vème, gardons ce qui est bon. D'un régime présidentiel, faisons un régime monarchique : faisons du chef de l'Etat un arbitre, celui qui donne l'impulsion et la direction.

En revanche, rendons la démocratie aux citoyens. Que nos représentants le soient vraiment, en tant que collectivités locales, en tant qu' "actifs" (entrepreneurs, salariés, indépendants, chômeurs...), en tant que familles, en tant qu'associations.

Ensemble, instituons la Démocratie équitable, tout simplement.
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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 23:12
Le CA des 100 plus grosses entreprises mondiales équivaut à 25% du PIB mondial.

Maurice Allais (http://allais.maurice.free.fr/), prix Nobel de l'économie, explique que la mondialisation et l'abandon de la préférence communautaire sont responsable de la dégradation considérable de notre pouvoir d'achat.


Qui en douterait ?

C'est pourquoi contre l'OMC, contre la mondialisation, les royalistes proposent des mesures capables de préserver l'équilibre de nos économies et de défendre les PME qui en sont les victimes.

L'Alliance Royale en appelle au principe de subsidiarité. La responsabilité incombe à la compétence la plus proche du terrain : la commune, la région, la nation...

L'OMC doit être supprimée, au profit d'une division du monde en espaces naturels régionaux. Notre espace régional, c'est naturellement l'Europe. C'est au sein de l'Europe que doit jouer la préférence communautaire.

Si nous prenons l'exemple actuel des relations avec la Russie, nous voyons que les échanges ne seront pas stoppés : la Russie nous fournit du gaz et du pétrole, nous lui fournissons de la technologie. Toutefois, de trop grandes différences interdisent que toutes les barrières soient levées, au péril de notre sécurité.

Pour une France forte, dans une Europe encore plus forte, l'Alliance Royale participera au débat des élections européennes de 2009.

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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 18:54
De plus en plus à la mode, les universités d'été se multiplient, et ne se suivent plus puisqu'elles ont lieu simultanément : université du Medef, université du PS, université de l'Alliance Royale, etc...

Chaque année j'ai un sourire en pensant que pendant que les socialistes investissent La Rochelle pour de nouveaux réglements de compte, je prends moi-même le chemin de La Rochelle à Paris pour retrouver mes camarades royalistes... à 200 mètres de la rue de Solférino.

Une fois encore, nous pouvons nous demander quel plaisir ont les gens à se retrouver, en provenance d'horizons divers, pour se dire que décidément ils ne peuvent pas travailler ensemble ( http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080901.OBS9596/moscovici__le_grand_perdant_de_la_rochelle_cest_limage_.html?idfx=RSS_notr )


Heureusement, ce n'est pas l'ambiance qui prévaut au sein de votre parti politique préféré, et je peux vous affirmer que ces journées sont à prendre pour nous comme une véritable ressource pour l'année à venir.

Ont été abordés des sujets tels que : la situation politique en France, un projet économique et social royaliste, la politique de la défense de la vie, la campagne des élections européennes, le retour d'expérience de nos élus royalistes, le livre blanc sur la défense, les relations avec les média, l'usage de l'internet depuis les sites et les blogues jusqu'à la possibilité offerte à l'électeur d'imprimer lui-même son propre bulletin de vote, etc...

Pas de querelles chez nous, mais l'exposé d'idées nouvelles et de réflexions ayant toutes pour objet le bien commun, le vôtre, le nôtre, du nord au sud, de l'est à l'ouest, celui de la France toute entière.

Rappelez-vous : l'Alliance se présente aux élections parce-qu'elle a des idées. Sans idées se présenter est inutile. Ce sont aussi ces idées qui font connaître l'Alliance, à travers les élections. Celles-ci sont donc à la fois l'objectif et le moyen. Je vous parlerai ultérieurement de tout ce dont nos listes de candidats auront besoin pour préparer les élections européennes.

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28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 05:45
C'est une observation historique : le véritable changement de siècle se réalise dans les 10 - 15 premières années, et non en '00 ou '01.

14-18 : passage au XXè siècle
1800 : Bonaparte, nouvel homme fort, met fin à la période révolutionnaire. Mais il sera renversé en 1815, et le siècle se cherchera longtemps
1715 : après un long règne, Louis XIV disparaît
1610 : le bon roi Henri est assassiné, etc...

Nous sommes en 2008 et les sujets brûlants sont :
- Situation économique : il n'y a rien à attendre du gouvernement
- Le PS et son "projet pour la France" ne font pas recette : 67% des Français sont sceptiques
- La réforme des 235 jours pour les cadres nous promet une rentrée chaude
- Suite aux promesses électorales de Sarkozy de baisser les taxes (air connu), il annonce de nouvelles taxes gouvernementales (bien obligé)
- L'Europe bien en peine de résoudre le conflit Russo-Géorgien

Mais qui dans notre pays se soucie de ce que sera la France dans 10 ans ? Même dans 5 ans ? Notre pays est dirigé par des hommes et des femmes dont un certain nombre sera alors remplacé, à commencer par le président qui limite ses mandats à 10 ans. Quelle responsabilité revendiquent-ils ?

J'avais envie d'écrire : sur le long terme, il nous restera toujours la langue, mais quand on voit depuis l'apparition d'internet et des téléphones portables la dégradation incroyable de l'orthographe et de la rédaction dans la correspondance quotidienne, il y a de quoi s'affoler.

A ce rythme, le Français deviendra bientôt ce qu'était le latin il y a encore un siècle : la langue de l'élite.

Au fond, c'est peut-être l'explosion d'internet en 1995 le véritable changement du XXIè siècle...
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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 13:52
Est-ce la conséquence des déclarations de Besancenot sur ses prévisions d'une "rentrée chaude" ?

Nous devons constater que l'article, pourtant publié le 24 juillet, concernant la réforme des horaires de travail des cadres (interview de Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC), est incontestablement le plus lu sur notre blogue depuis une dizaine de jours.

De retour de vacances, les cadres s'inquiètent de leur avenir...

Dans ses propositions, l'Alliance Royale attache une grande importance à l'aspect social. Le travail est une des clefs de l'avenir, et nous savons tous qu'en France le travail coûte trop cher, qu'il est mal réparti et que nous perdons du terrain dans bien des domaines.

N'est-ce pas la conséquence de cette affirmation, alors que depuis longtemps les "travailleurs" (pour utiliser le mot convenu par la Gauche) descendent dans la rue, si demain les "cadres" eux-mêmes les rejoignent, la voie institutionnelle ne leur suffisant plus pour se faire entendre ?
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 14:57
Géorgie, Abkhazie, Ossétie, combien d'entre nous connaissaient ces noms au début de l'été ? Ou si nous connaissions leurs noms, savions nous les situer sur une carte ?
Nous apprenons désormais que certaines républiques, devenues indépendantes après la chute de l'URSS, sont elles mêmes composées de provinces sécessionnistes. Après la Serbie, le Kosovo, le Montenegro, la Croatie, la Tchétchénie, l'Histoire se répète dans le Caucase.
En fait, la Géorgie indépendante a englobé l'Abkhazie, province aujourd'hui russophone, dont la moitié de la population géorgienne  a subi une "purification ethnique" en '92. En Ossétie du Sud, le contraire s'est produit, au détriment des Ossètes, revenus depuis puisque la population ossète est majoritaire à 70%.
Ces provinces ont été annexées au début du XIXè siècle par la Russie tsariste. Qu'étaient elles avant ? Des principautés indépendantes plus ou moins féodales ?
Finalement, l'environnement pour ces populations massacrées ou massacrantes n'a pas tellement changé au cours des siècles...
Et on se dit, à travers nos propres expériences estivales, que la Nouvelle France (Canada) a pris la décision d'adopter la langue française pour unir les immigrants originaires des différentes provinces françaises, qui ne parlaient pas le français. C'est la langue qui permet à une nation de se constituer, c'est la langue qui permet à un immigrant de s'intégrer, c'est la langue qui veut unir l'Abkhazie et l'Ossétie à la Fédération de Russie.
Mais la langue ne s'impose pas : elle est choisie par un peuple. Elle est choisie parce qu'elle est la langue du pays fort, du pays riche, du pays prestigieux.
Je ne vois pas aujourd'hui pourquoi des populations russophones choisiraient de se rapprocher de la Géorgie, la force, la richesse et le prestige étant indiscutablement du côté russe.
A moins, peut-être, du choix par la Géorgie d'un nouveau régime, de la monarchie ? Voilà qui pourrait représenter un choc, l'espoir d'une nouvelle identité,le souhait de participer à un nouveau départ !
Le nouveau président géorgien a rapidement brulé ses cartouches : sa volonté de ré assimiler les provinces sécessionnistes a fait long feu face aux Russes. Les opposants géorgiens favorables à la monarchie parviendront ils à se faire entendre ?
C'est ce que l'Histoire nous révèlera.
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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 23:23
La présidence française de l'UE tiendra une réunion exceptionnelle sur la crise dans le Caucase le 1er septembre à Bruxelles. Paris a poursuivi ce weekend le dialogue avec Moscou, qui continue de maintenir des troupes en Géorgie.

Samedi, la France a annoncé être parvenue à un accord avec la Russie sur «l'urgence de la mise en place d'un mécanisme international sous l'égide de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) pour remplacer les patrouilles russes dans la zone de sécurité au sud de l'Ossétie».

Une annonce démentie par le Kremlin, qui expliquait dans la soirée qu'«il n'avait pas été question» au cours de l'entretien téléphonique entre Nicolas Sarkozy et le président russe Dimitri Medvedev, «du remplacement des soldats de maintien de la paix russes par les forces de l'OSCE», laissant entendre que Moscou allait traîner les pieds sur ce dossier.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est un organisme paneuropéen de sécurité dont les 56 Etats participants couvrent une région géographique qui s'étend de Vancouver à Vladivostok.

Reconnue en tant qu'accord régional au sens du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, l'OSCE est un instrument de premier recours pour l'alerte précoce, la prévention des conflits, la gestion des crises et le relèvement post-conflit dans son espace. Son approche unique en matière de sécurité est à la fois globale et coopérative. Elle est globale dans le sens où elle traite des trois dimensions de la sécurité: politico-militaire, économico-environnementale et humaine.

Elle aborde donc un large éventail de questions liées à la sécurité, y compris les droits de l'homme, la maîtrise des armements, les mesures de confiance et de sécurité, les minorités nationales, la démocratisation, les stratégies de police, la lutte contre le terrorisme et les activités économiques et environnementales. Elle est coopérative dans le sens où tous les Etats participants aux organes et aux activités de l'OSCE jouissent d'un statut égal. Les décisions sont prises par consensus sur une base qui est contraignante sur le plan politique mais non sur le plan juridique.

 

Drapeaux des 56 Etats participants de l'OSCE (OSCE/Mikhail Evstafiev)


L'OSCE est une organisation à laquelle appartiennent à la fois la Russie et la Géorgie. Elle est présente dans le cadre de ses missions de développement économique et de sécurité en Géorgie depuis 1992. Elle n'est pas une organisation représentative des pays de la communauté européenne, puisqu'elle émane de 56 pays.

L'Union Européenne ne disposant pas d'une force susceptible d'être positionnée en Géorgie, l'OSCE répond peut-être à ce besoin. Au moins ne s'agit-il pas de l'OTAN (bien que les USA y adhèrent également).

Mais de quelles forces armées dispose cette organisation ?
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