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Alliance Hauts-de-Seine

L’Alliance Royale est une formation politique fondée en 2001 et regroupant des "citoyens" (habitants de la Cité) convaincus  qu’il est temps de reposer la question des institutions dans le débat politique français. L’Alliance Royale a non seulement pour ambition de faire redécouvrir la monarchie à nos compatriotes, mais également d’inviter la France à préparer son avenir dans ses institutions.

  blasong2.jpg"D'azur à la fleur de lys d'or et à la nef antique d'argent, au chef d'argent chargé d'une fasce ondée d'azur", ainsi se décrit le blason des Hauts-de-Seine créé par Georges Weill.


    "Blason Royal du Pays d'Aunis"

23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 13:16

Nous nous retrouvons dans une semaine à Paris.

Nous allons y porter une bonne nouvelle : l'été, période pendant laquelle les internautes (comme les autres) quittent leur bureau pour aller à la plage, a vu la fréquentation de nos blogues fortement augmenter.

Preuve à mes yeux que nous vivons notre vie avec le nez dans le guidon, en n'ayant pas le temps de réfléchir à ce qui serait un mieux pour notre civilisation. Cependant, les vacances permettent ce recul, et l'intérêt de nos concitoyens pour l'avenir de la France se révèle.

Merci à tous nos lecteurs de votre fidélité,

Christophe Paillard

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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 16:03
Les jours passent, après les déclarations européennes, les promesses russes, les invectives américaines, les souffrances géorgiennes, que se passe-t-il ?
Les russes ne se retirent pas.
Ou peut-être ce matin une colonne de chars ?
Les américains continuent à invectiver.
Les européens ne bougent pas.
Je ne demande pas mieux que nous ayons de bonnes relations avec la Russie. Que ce soit pour des raisons d'approvisionnement énergétique ou parce-que nous vivons sur le même continent.
Mais les laisser annoncer urbi et orbi que les troupes russes déployées en Géorgie sont des forces de paix, c'est se laisser moquer de nous.
Que nous n'intervenions pas en Ossétie du Sud, soit, mais qu'attend-on pour envoyer une force de paix européenne - une vraie - en Géorgie : les Russes la respecteraient.
En attendant, l'Europe prouve, une fois de plus, qu'elle n'existe pas.
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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 13:34
Emouvante visite historique à la tour de la Chaîne, sur le port de La Rochelle, qui permet de comprendre les liens qui unissent les Canadiens francophones à la France.

"Nous ne nous considérons pas comme des cousins, explique notre guide, mais comme des frères".
Les Canadiens, dont les territoires ont été cédés aux Anglois, n'ont pas connu la Révolution. Ils ont toujours été en résistance, attachés à leur langue, ainsi qu'à ce très fort symbole de la France, la fleur de lys.

La Nouvelle-France désignait l'ensemble des territoires de l'Amérique du Nord sous administration française, avant 1763. Dans sa plus grande dimension, avant le Traité d'Utrecht (1713), la Nouvelle-France comprenait cinq colonies possédant, chacune, une administration propre : le Canada, l'Acadie, la Baie d'Hudson, Terre-Neuve, la Louisiane.
La frontière occidentale de ces colonies était ouverte sur tout l'ouest du continent, sans délimitation précise.

1608 : 30 colons fondent Québec. 15 seulement survivront. En 1634, les colons de Nouvelle France sont 200. La colonisation s'accroît, mais pendant ce temps les Anglois peuplent à grande vitesse leurs 13 colonies en bordure de l'Atlantique. Bientôt, le nombre expliquera que le combat des colons Français soit perdu et la Nouvelle France livrée.

En Acadie, les Anglais ont employé la force, et expulsé les habitants. Pour s'apercevoir que la force n'était qu'un moyen d'exciter la résistance. Aussi, à Québec, à Montréal, ont-ils au contraire donné des avantages aux habitants (avantages fiscaux, maintien de la langue...), ce qui a eu pour effet que les provinces du Canada ne se sont pas jointes aux provinces qui ont fait sécession lors de la guerre d'indépendance, pour devenir les Etats Unis.

En tout état de cause, ceux qui indiscutablement sont les perdants, ce sont les Amérindiens, parqués dans des réserves où l'alcool règne en maître.

Josée, notre guide, ne tardera pas à retourner à Montréal, où elle s'est fait la plume de Louis XIV, du prince de Condé et de Marie-Antoinette, avec beaucoup d'esprit, sur le site www.dialogus2.org, où je vous invite à dialoguer avec notre roi, avec notre reine et avec le prince (dès le mois de septembre).
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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 08:44


J'ai une suggestion à faire aux Eurocrates qui veulent, à terme, voir disparaitre nos pays, nos royaumes, au profit de régions qui appartiendraient à un vaste ensemble européen :
- si la Belgique choisissait la sécession entre Flamands et Wallons, à quoi bon déclarer l'indépendance de la Flandre ou celle de la Wallonie, à quoi bon les rattacher au contraire aux Pays-Bas ou à la France puisqu'à terme ces pays n'existeront plus;
- déclarons Bruxelles capitale de l'Europe. Il ne s'agit plus ici de construire une union européenne par un traité, mais d'annoncer l'existence d'un empire fédéral, dont Bruxelles serait le premier maillon, et auquel les nations, à tour de rôle, choisiraient par les moyens démocratiques que l'on connaît (c'est à dire surtout sans demander l'avis des peuples) d'appartenir.

C'est presque aussi simple que cela. Que l'on ne me fasse pas croire que ces "messieurs" n'en rêvent pas.
Ils oublient cependant que pour réaliser l'union de peuples aussi différents que les nôtres, il faut un monarque. Charlemagne l'a fait, Charles Quint a essayé, Napoléon aussi, mais les nations (ou les peuples, avant les nations) ont rapidement retrouvé le chemin de leurs différences.

Aux élections européennes de 2009, faisons nous entendre, mobilisons nous, si nous voulons éviter de laisser une trop grande liberté aux projets fous des Eurocrates.

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16 août 2008 6 16 /08 /août /2008 21:32
Voici un thème de cours trouvé à l'université d'Ottawa.
 
J'imagine qu'on ne risque pas de trouver ce thème dans une université de la république française.
 
Une preuve de plus du mythe républicain.



UNIVERSITE D’OTTAWA - CANADA

 

 

 

HIS 7503 A Séminaire en histoire européenne (3,0,0) 3 cr.

 

La différence et la république en France

Ce séminaire a pour objectif de comprendre les paradoxes de la

logique républicaine française où tous les individus sont égaux

uniquement à condition de pouvoir devenir un individu « abstrait »

sans appartenances quelconques. Nous considérerons quand et

comment le républicanisme a pu accepter la différence pendant les

XIXème et XXème siècles. Nous étudierons l’inclusion et l’exclusion

des femmes, des esclaves, des peuples colonisés, des pauvres, des

minorités dites «visibles », des Juifs, des Musulmans et des

homosexuels. Nos lectures porteront en partie sur des interrogations

théoriques des catégories en question, mais aussi sur des oeuvres

traitant de cas particuliers, tels que le mouvement pour la parité,

l’abolition de l’esclavage et l’émancipation des Juifs (entre autres).

 

 

Ce séminaire nécessitera quelques lectures en anglais.

Lundi 14:30-17:30 DEPT

N. Davidson

 

 

http://www.googlesyndicatedsearch.com/u/ottawa?hl=fr&ie=ISO-8859-1&q=HIS+7503+A&btnG=Rechercher

 

http://www.uottawa.ca/en-bref/index.html

 

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15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 09:30
L'abondance de nouvelles sur la guerre en Géorgie diminue ce matin.

Sarkozy est allé porter le point de vue de l'Europe à Moscou, où on lui a confirmé le cessez le feu, pour mieux poursuivre la progression sur le terrain.
Les Etats Unis "durcissent le ton", nous dit-on. Feront-ils quelque chose, ou rien ?
Dans les deux cas, c'est à l'Europe de parler le plus fort, c'est elle qui est appelée à défendre un pays qui avait souhaité se rallier à la communauté européenne.

Pas question bien sûr d'envoyer des troupes avec des intentions belliqueuses, mais à la demande de la Géorgie, envoyons des casques bleus. Les Russes seront bloqués.

Cependant, le problème des régions séparatistes (Ossétie, Abkhazie) va continuer à se poser. En effet, ce n'est pas là qu'un problème diplomatique : les populations de ces régions veulent se rapprocher de la Russie. Visiblement, la république géorgienne ne les convainc pas.

Une monarchie y parviendrait-elle ? Il faut étudier cette possibilité.

Si ce n'est pas le cas, comment (et pourquoi) empêcher l'indépendance de ces régions ?
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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 15:37

Dans son courriel de la mi-août, le Bottin Mondain nous rappelle cette notion importante :




"Nous vous souhaitons tout naturellement un très bon week end du 15 août, mais saviez-vous que cette date était notre fête nationale sous l'Ancien Régime ?

Ce jour consacré à la Vierge Marie, était à la fois une fête religieuse importante et une fête dynastique. Rappelons que temporel et spirituel se confondaient alors, que le roi l'était "de droit divin" et qu'associer le religieux et le politique semblait non seulement naturel mais souhaitable.
C'est Louis XIII qui fait du 15 août la fête de la France.
En 1638, après 23 ans de mariage, le roi et la reine attendent enfin un enfant, le futur Louis XIV. Louis XIII signe alors à Saint-Germain-en-Laye des lettres patentes plaçant le royaume "sous la protection spéciale de Marie, mère de Jésus". Le 15 août de la même année, l'ensemble du royaume célèbre la consécration faite par le souverain à la Vierge, en lui remettant "sa Personne, son État, sa Couronne et ses Sujets". Des processions en l'honneur de la Vierge et de la France ont désormais lieu dans tout le pays, tous les ans, le 15 août.

La fête a été supprimée par la Révolution française, et en 1880 le 14 juillet est devenu officiellement fête nationale. Bonaparte a rétabli le 15 août comme jour férié pendant son règne (le hasard veut que ce soit également son anniversaire !)... et cela n'a pas changé depuis."

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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 12:50

Allons-nous nous débarrasser des fautes de français, contre-sens, contre-vérités, litotes et autres pléonasmes ?

A propos de "l'affaire géorgienne", nous lisions ces jours-ci les lignes suivantes :


E2
 Le patriarche-catholicos Elie II, primat de l'Eglise orthodoxe géorgienne pour la Géorgie, explique ainsi le principe de la monarchie constitutionnelle :

"Certains proposent d'établir en Géorgie une monarchie constitutionnelle. Je vous explique ce que cela signifie: le roi règne sans diriger, il garantit l'intégrité territoriale du pays et la protection des droits de l'homme (...)"


Autant nous serions enchantés de voir s'installer en Géorgie une monarchie, capable en effet d'unifier ce pays et ses différents peuples, autant nous ne pouvons accepter cette définition d'une monarchie "constitutionnelle".

Cette terminologie a été inventée, et acceptée, par opposition à une monarchie "absolue" (là encore une erreur) où le roi gouverne seul, ce qui ne s'est jamais vu : Louis XIV lui-même avait des ministres.

Si la monarchie est "constitutionnelle", c'est qu'elle dispose d'une constitution... Au sens moderne, c'est qu'elle dispose de règles écrites, par opposition aux époques où elles ont pu être orales ou coutumières.

Dans ce sens, la république fonctionne donc sur le même système, disposant d'une constitution écrite.

Conservons la Constitution de la Vème république, modifions en l'article qui place le président de la république à la tête de l'Etat et nommons-y un roi, et nous obtenons... une monarchie constitutionnelle.

Notons au passage que, n'ayant rien changé d'autre à notre constitution, dans notre exemple... le roi gouverne, exactement comme aujourd'hui notre président.

L'actuelle constitution est bien la règle de fonctionnement d'une république constitutionnelle, ce qui, vous me l'accorderez, est un évident pléonasme.

Par conséquent, "constitutionnel" ne signifie absolument pas que le roi gouverne ou ne gouverne pas, mais signifie qu'il existe des règles écrites qui décrivent le fonctionnement de l'Etat et la place de chacun, selon les décisions prises en fonction des époques et des besoins.

Faux également le terme de Ière, IIème, Vème république...

La république, c'est la res publica, la chose publique, autrement dit l'Etat, autrement dit la France. Lorsque nous changeons de constitution, la chose publique ne change pas, la France demeure. Aussi devrions nous dire "la Vème constitution de la république".

Pour autant que nous laissions au régime républicain le droit d'utiliser ce mot, qui semble laisser penser que la monarchie ne s'intéresserait pas à la chose publique ? En effet, lorsque la monarchie a été renversée, le régime politique a changé, mais la France est restée, la France constituée par la monarchie, la France de toujours.

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 08:36
  • Géorgie : Tbilissi accepte
    un plan de paix modifié
    C.M. et C.J. (lefigaro.fr) avec AFP et AP
    13/08/2008
  • Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a approuvé le plan de paix proposé par Nicolas Sarkozy.
    Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a approuvé le plan de paix proposé par Nicolas Sarkozy. Crédits photo : AFP

    Le président géorgien Mikhail Sakaachvili a approuvé le plan de paix avec la Russie proposé mardi soir à Tbilissi par Nicolas Sarkozy, avec une modification «acceptée par le président Medvedev».

    La Géorgie a, par la voix de son président Mikhaïl Saakachvili, accepté tard mardi soir le plan de paix que Nicolas Sarkozy, en tournée-éclair dans la région, était parvenu à négocier dans la journée avec son homologue russe Dmitri Medvedev.

    Le texte comporte une modification par rapport à la version initiale : la mention du «statut futur» de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie est retirée du texte d'origine, un changement «approuvé par le président Medvedev», a indiqué Nicolas Sarkozy.

    Ce plan de paix en six points prévoit désormais «l'ouverture de discussions internationales sur les modalités de sécurité et de stabilité en Abkhazie et en Ossétie du sud» «On n'est pas encore à la paix, mais on est à la cessation provisoire des hostilités», s'est félicité Nicolas Sarkozy.

    Ce plan impose également aux belligérants de ne pas «recourir à la force», de «cesser les hostilités de façon définitive», d'assurer un «accès libre à l'aide humanitaire». Les forces militaires géorgiennes doivent retourner «dans leur lieu habituel de cantonnement», tandis que les forces russes doivent se retirer «sur les lignes antérieures au déclenchement des hostilités». « Nous nous sommes mis d'accord sur le respect de la souveraineté. La Géorgie est un pays indépendant. Les Russes n'ont pas l'intention de demeurer en Géorgie », a assuré Nicolas Sarkozy. Le président russe a toutefois annoncé que les militaires russes resteront en Ossétie du Sud et en Abkhazie, et ce, afin de garantir la stabilité du Caucase.

    En début de soirée, le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov avait menacé la Géorgie de prendre «de nouvelles mesures» contre la Géorgie, si celle-ci venait à rejeter le plan de paix.

     

    Le «David» géorgien «va gagner» contre le «Goliath» russe

     

    Le président français qui bénéficie «du soutien des 27», a aussi rappelé que l'Union européenne était «disponible» pour participer à une force de paix en Géorgie. Cependant, à en croire Moscou, les conditions d'une cessation des hostilités ne sont pas pour l'instant réunies. Le président russe a, de nouveau, affirmé que la Géorgie ne respectait aucun cessez-le-feu alors que Moscou a annoncé mardi matin la fin de son action militaire «visant à contraindre la Géorgie à la paix». Selon Dmitri Medvedev, les forces géorgiennes ont continué à tirer, notamment avec de l'artillerie.

    Des accusations que Tbilissi renvoie à Moscou. La Géorgie soutient que l'offensive russe continue, les forces russes se dirigeant vers la région géorgienne de Mestia, près de l'Abkhazie. Face à ces déclarations contradictoires, la Maison-Blanche est en train de vérifier si, comme elle l'a promis, la Russie a arrêté ses attaques en Géorgie. Sans attendre le résultat de cette enquête, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a exigé que les opérations russes en Géorgie « s'arrêtent vraiment maintenant», et a appelé toutes les parties à «cesser le feu».

     

    150.000 Géorgiens se sont rassemblés à Tbilissi pour soutenir Mikhaïl Saakachvili.
    150.000 Géorgiens se sont rassemblés à Tbilissi pour soutenir Mikhaïl Saakachvili. Crédits photo : AP

     

    Mikhaïl Saakachvili a annoncé que l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie allaient être déclarées territoires occupés. Le «David» géorgien «va gagner» contre le «Goliath» russe, a-t-il lancé devant 150.000 partisans réunis à Tbilissi. Il a indiqué que la Géorgie allait sortir de la Communauté des Etats indépendants, une organisation fondée à la chute de l'URSS qui regroupe, sous la tutelle de la Russie, l'ensemble des ex-républiques soviétiques à l'exception des pays baltes, et a pressé l'Ukraine de faire de même.

     

    Plaintes devant la CPI

     

    Le conflit entre Géorgiens et Russes s'est également déplacé mardi soir sur le terrain de la justice internationale. Les forces russes ne font rien pour arrêter des actes de «nettoyage ethnique» commis par des séparatistes ossètes dans les zones de Géorgie dont elles ont le contrôle, a dénoncé le ministère géorgien des Affaires étrangères. La Géorgie va, par ailleurs, déposer une plainte contre la Russie auprès de la Cour pénale internationale pour des actes présumés de nettoyage ethnique conduits sur son territoire entre 1993 et 2008. La période couvre la présence des forces russes de maintien de la paix, créée en 1992, en Abkhazie et en Ossétie du Sud. A La Haye, où siège la CPI, le bureau du procureur Luis Moreno-Ocampo a indiqué n'avoir reçu aucune plainte, précisant toutefois que les Géorgiens ont demandé un rendez-vous. Moscou ne devrait pas tarder à faire de même. Le parquet russe veut collecter auprès des habitants de ces deux régions séparatistes pro-russes les plaintes pour crimes de guerre présumés contre des responsables géorgiens, et les envoyer à la Cour pénale internationale. Par ailleurs Moscou a décrété une journée de deuil national mercredi à la mémoire des victimes de la «catastrophe humanitaire» en Ossétie.

      

    L'aide humanitaire s'organise

     

    La Russie a décrété une journée de deuil national mercredi à la mémoire des victimes de la «catastrophe humanitaire» en Ossétie.A cause du conflit, au moins 100.000 personnes ont été déplacées. La communauté internationale commence à acheminer une aide humanitaire. Un premier avion d'aide du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés , transportant des jerrycans, des couvertures et des tentes, est arrivé mardi matin à Tbilissi. Un deuxième avion devait décoller mercredi de Copenhague. Ces deux vols achemineront au total 70 tonnes d'aide à destination de 30.000 personnes. Côté français, un Airbus A340 ta décollé mardi après-midi de Paris.



    Une mosaïque de peuples entre rancunes anciennes et nouvelles offenses
    Irina de Chikoff
    11/08/2008 
    .

    De part et d'autre de la montagne Blanche du Caucase, les conflits entre les différentes ethnies, dont les Ossètes et les Abkhazes au cœur de la «guerre» qui oppose aujourd'hui Russes et Géorgiens, n'ont pas cessé.

    Les Caucasiens ont le sang chaud. Au Nord comme au Sud. Ils ont également le goût du théâtre et des grandes tirades apocalyptiques. Peut-être parce qu'ils vivent sur une terre, entre mer Noire et Caspienne, perpétuellement soumise à des cataclysmes naturels : inondations, séismes, glissements de terrain, avalanches. Sur les hauteurs de la montagne Blanche, les hommes aussi s'enflamment facilement. Mais ils ne se contentent pas de mots. Depuis la nuit des temps, les conflits dans la région sont si innombrables qu'il est impossible de les énumérer. Lorsque la Russie, à la fin du XVIIIe siècle, s'empare de tout le Caucase - du Daghestan à la Tcherkessie, la guerre durera plus de soixante ans -, elle devra faire face à des émeutes, des insurrections et des révoltes sans fin. Pour les résoudre, Saint-Pétersbourg et, après la Révolution, Moscou joueront des rivalités entre ethnies. Elles forment une gigantesque mosaïque de peuples, tous plus jaloux les uns que les autres, de leur particularisme, de leur langue ou de leur culture.

    Les Ossètes, au cœur de la «guerre» qui vient d'opposer les Russes aux Géorgiens, sont une de ces ethnies. Au Nord, leur République autonome, qui fait partie de la Fédération de Russie, s'appelle l'Alanie et sa capitale Vladikavkaz. L'Ossétie du Sud, région de la Géorgie, jouissait également, depuis 1922, d'une forme d'autonomie. Elle fut abolie par le Parlement de Tbilissi après l'effondrement de l'URSS et la proclamation d'indépendance de la République géorgienne.

     

    «Déni de justice»

     

    Descendants des Alains, les Ossètes n'ont jamais accepté ce «déni de justice» et, à l'issue d'un conflit armé qui a fait plus de 3 000 morts, ont décrété leur sécession. Pour «geler» le conflit, Boris Eltsine et Edouard Chevard­nadze avaient signé un traité en 1992. Depuis, des forces de maintien de la paix, composées de Russes, d'Ossètes et de Géorgiens, stationnent à Tskhinvali. Des incidents, quelques escarmouches ou bien des troubles plus importants émaillent les années. Ils sont alimentés tour à tour par les Russes, les Géorgiens, les Ossètes eux-mêmes ou bien des «agents» qui servent des intérêts pétroliers étrangers.

    Après la «révolution des roses» et l'arrivée au pouvoir de Mikhaïl Saakachvili, un ancien avocat qui a travaillé à New York, les relations entre Tbilissi et Tskhinvali se tendent au point de se rompre en 2006. Le jeune président, qui veut rejoindre l'Otan et à terme l'Union européenne, exige que l'Ossétie du Sud revienne dans le giron géorgien. Les séparatistes ossètes n'en ont cure. Et Moscou les soutient. La grande majorité des habitants ­de la province dispose d'un passeport russe et la monnaie en ­usage est le rouble. Comme en ­Abkhazie. Une autre région séparatiste de Géorgie.

    Située sur la mer Noire, ancienne riviera des apparatchiks de l'Union soviétique, l'Abkhazie a proclamé son indépendance en 1992.

     

    Capitaux et troupes russes

     

    Les Abkhazes sont majoritairement musulmans, mais il ne s'agit pas d'un conflit religieux avec les Géorgiens, plutôt d'une vieille querelle ethnique. Les Abkhazes s'estimant méprisés par Tbilissi. La guerre qui avait opposé la Géorgie à Soukhoumi avait été autrement meurtrière que celle d'Ossétie du Sud. Elle aurait coûté la vie à plus de 13 000 personnes entre 1992 et 1993. Deux cent cinquante mille ­Géorgiens avaient fui la province. Là encore Moscou apporte son aide aux sécessionnistes. Les capitaux russes affluent sur le littoral. Les troupes également.

    Au mois de janvier dernier, lors de la campagne présidentielle, Mikhaïl Saakachvili, candidat à sa réélection, avait affirmé que «la réunification de la Géorgie est le principal objectif de (sa) vie». Son intervention en Ossétie, aussitôt suivie par une riposte russe et «l'état de guerre» proclamé en Abkhazie, ne devrait pas le rapprocher du but de son existence.

    Dans les deux enclaves séparatistes, fortes du soutien de la Russie, les rancunes anciennes sont ravivées par les nouvelles offenses. Dans le Caucase, on ne les oublie jamais. Et si d'aventure les peuples voulaient en perdre le souvenir, les acteurs du nouveau «grand jeu» qui se déroule dans la région autour des routes du pétrole ne leur en laisseraient pas la liberté.




    Géorgie: la monarchie constitutionnelle soutenue par une partie de l'opposition
    RIA Novosti international
      |
    Version imprimée

    TBILISSI, 8 octobre 2007- RIA Novosti. L'opposition parlementaire géorgienne soutient l'avis du chef de l'Eglise locale Ilia II estimant que la monarchie constitutionnelle serait une bonne solution pour le pays, et formule plusieurs propositions sur cette question, rapporte l'agence News-Georgia.

    Le Parti conservateur propose la tenue d'un référendum national sur cette question.

    "Nous proposons de tenir un référendum sur la question de l'instauration en Géorgie de la monarchie constitutionnelle. C'est l'unique moyen de sortir de l'impasse dans laquelle s'est fourvoyé le pays", a déclaré le député Kakha Koukava.

    Gueorgui Andriadze, directeur de la compagnie de télévision Iberia, estime de son côté qu'un représentant de la dynastie des Bagrationi, né en Géorgie et éduqué dans les traditions nationales, pourrait seul monter sur le trône.

    La leader du parti "Voie de la Géorgie", Salomée Zourabichvili, est également partisane de la monarchie constitutionnelle. "Le monarque sera le garant de la réunification de la nation", a estimé l'ancienne ministre des Affaires étrangères.

    De son côté, Konstantin Gamsakhourdia, leader du mouvement politique de la Liberté, estime que le monarque "d'une part personnifiera les traditions géorgiennes et l'esprit national et de l'autre sera le garant de l'unité du pays".

    L'homme politique estime que la monarchie constitutionnelle en Géorgie pourrait être instaurée après le rétablissement de l'intégrité territoriale (après la réintégration des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud qui réclament leur indépendance, ndlr.) et avec l'accord du peuple.

    20 octobre 2007

    Géorgie : restaurer la monarchie avec la bénédiction du Seigneur

    E2 Ainsi prêcha dernièrement le patriarche-catholicos Elie II, primat de l'Eglise orthodoxe géorgienne pour la Géorgie :

    "Les conditions sont aujourd'hui réunies en Géorgie pour que le rêve du peuple géorgien sur le retour à la monarchie constitutionnelle puisse être réalisé avec la bénédiction du Seigneur. Nous prions le Seigneur pour que la Géorgie retrouve sa force, pour qu'elle se calme et se réunifie (...)
    D'autres pays nous dictent souvent ce que nous devrions faire. Certains affirment que la Géorgie devrait être une république présidentielle, d'autres évoquent une république parlementaire et ainsi de suite. Or, c'est à nous d'en décider (...)
    Certains proposent d'établir en Géorgie une monarchie constitutionnelle. Je vous explique ce que cela signifie: le roi règne sans diriger, il garantit l'intégrité territoriale du pays et la protection des droits de l'homme (...)
    Le peuple géorgien doit être prêt à accepter le nouveau régime, et il devra choisir son roi parmi les descendants des Bagratides qu'on devrait élever dans cet esprit dès l'enfance".

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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 16:18
L'Histoire nous enseigne que la république existait sous la civilisation grecque. L'idée n'est donc en rien nouvelle. Au contraire, elle a été souvent remplacée par une monarchie.

La notion que nous connaissons en France qualifiant la monarchie d'Ancien régime, ne doit donc être que chronologique (en France, la monarchie a précédé la république) et certainement pas un jugement de valeur, nul ne pouvant affirmer que la monarchie ne conviendrait pas mieux à notre pays demain que le régime actuel.

Et puis, Ancien régime... ceci amène à se poser la question de l'âge de la république... que l'on ne peut en aucune façon faire remonter à la Révolution !

Celle-ci a certainement été un accident de l'Histoire. Des traitres illuminés ont arraché le pouvoir à un roi qui a refusé la violence contre les séditieux. Un Louis XIV, ou même un Louis XVIII, auraient tenu.

S'en est suivie une période de guerre civile, avec ses atrocités de part et d'autre, dont notre pays, phare de la civilisation, ne peut pas être fier.

C'est un homme fort, Napoléon, qui ne tardera pas à s'autoproclamer empereur (!), qui rétablit l'autorité et jette les armées françaises sur les routes d'Europe (Il y était forcé, mais c'est aussi, en véritable génie militaire, ce qu'il savait faire de mieux. Trop longtemps.)

Lorsqu'il est renversé, les Français ne connaissent de la république que l'horreur, de l'empire que la guerre, et retrouvent la monarchie pour 15 ans.

Un Charles X vieillissant, pas éduqué pour être roi et avec des idées dépassées est à son tour renversé et son cousin prend le pouvoir. Cette nouvelle forme de gouvernement porte l'appellation de monarchie, sans toutefois l'être vraiment.

Renversement de Louis-Philippe, semblant de république, aussitôt proclamée empire par Napoléon III. S'ensuit une période de développement pour la France, puis le rêve se brise en 1870.

Jusqu'alors, nous sommes d'accord, la France n'a pas été gouvernée en république (mis à part quelques soubresauts).

C'est à ce moment, il y a 138 ans seulement, évènement que nos arrières grands-parents ont connu, que s'installe le pouvoir républicain, alors qu'une large majorité de députés sont monarchistes, mais incapables de se mettre d'accord.

Quant aux réalisations de cette jeune république (nommée IIIè)... le boulangisme, l'affaire Dreyfus, la guerre de 14... pour finir en 40 par la remise du pouvoir entre les mains du gouvernement de Vichy ! Puis, la IVè, de courte durée, morte dans l'indifférence avec l'apparition de la Vè... il y a 50 ans.

Cette constitution, incontestablement la meilleure sous une république, puisque proche de ce que pourrait être une monarchie constitutionnelle, est depuis peu à nouveau mise à mal par les récentes réformes.

C'est pourquoi l'Alliance Royale pense qu'il faut modifier les institutions afin de défendre la démocratie, une démocratie équitable pour les Français, les familles, les travailleurs, les régions. Cette démocratie doit être défendue par un arbitre : le roi, idéalement issu de la nombreuse famille des descendants de nos rois, mais forcément choisi par les Français eux-mêmes.

Dans ce contexte, nous serons toujours heureux lorsque les princes eux-mêmes nous ferons connaître leur point de vue sur les affaires de la France.
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